Alexander Holle est né le cinquième des six enfants du procureur général Alexander ("Alex") et son épouse Elisabeth née Hulda Roeder à Bielefeld.
Première Guerre mondiale
Le , il est fahnenjunker (cadet) dans le 13e régiment d'infanterie(de) à Münster (appartenant à la 13e division). Après cinq mois de formation avec le bataillon de réserve, y compris les cours des cadets à Döberitz, début mai, il arrive avec son régiment sur le champ de bataille de Verdun. En , le régiment participe à la Bataille de la Somme à Bouchavesnes, où il prend d'assaut les ruines de ce village et l'occupe pendant huit jours en subissant les contre-attaques continues des Français. Après de lourdes pertes, les troupes s'en retirent puis sont utilisées à nouveau sans interruption à Verdun, dans les environs de leur ancienne position sur la cote 304. Holle est atteint de la fièvre paratyphoïde et emmené à l'hôpital de campagne d'où il revient rapidement pour servir sur le front. À la suite de l'assaut de la cote 304, le , il reçoit la croix de fer de IIe classe et est promu Leutnant (Lieutenant).
En , il est transféré en tant qu'observateur en ballon dans la Feld-Luftschiffer-Abteilung 7 et se trouve en au Chemin des Dames puis participe à la grande offensive de l'Aisne, de la Vesle et de la Marne jusqu'à Dormans, où le , il se voit décerner la croix de fer de première classe. Au cours de ses surveillances en ballon, Alexander Holle a été trois fois abattu par des avions ennemis, sautant en parachute à chaque fois. Après le passage fatidique de la Marne, le , le régiment prend part au grand mouvement de retraite par Château-Thierry, Laon et Hirson. Il se trouve à Namur au moment de la trêve de novembre, à Sankt Vith en Allemagne au moment de l'armistice du , et à Cassel au moment de la démobilisation en décembre[1].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est promu Oberst (Colonel) et chef d'état-major du IV. Fliegerkorps de à . Il participe d' à à la lutte contre les convois britanniques comme le convoi PQ 17 en 1942 en tant que Commandant d'une unité de bombardiers.
Prisonnier des Britanniques, sa captivité dure du au . Après sa libération, il se marie, le , à Flensburg, avec Friedel Bekowies, avec laquelle il a une fille, Ingrid.
Le , Alexander Holle décède à Munich. Il a exprimé le souhait que la Bundeswehr lui envoie une délégation. Deux soldats ont tenu une Garde d'honneur au cercueil et transporté sur un coussin de velours sa croix de chevalier.