Aldo Berti débute sur les écrans en 1956 dans le film Amours de vacances (Tempo di villeggiatura) d’Antonio Racioppi. Ce n'est cependant qu'au début des années 1960 que sa carrière prend son envol, pour participer à une trentaine de films. Il sera souvent dans des westerns spaghetti, avec des pseudonymes comme Richard McMoore ou Johnny Jordan.
Après Rome, il se rend à Paris, Londres et Los Angeles[2]. Il entame une série de voyages à travers le monde. Le , il est mitraillé sur le Nil avec un groupe d'enfants et de femmes[3] auxquels il voulait porter secours dans le cadre de Médecins sans frontières ; il survit et reste en prison quelque temps, avant d'être libéré grâce à l'intervention du gouvernement français en faveur du photographe Paul Carré[2].
Il meurt près de Florence en 2010 d'une tumeur au cerveau.
Caractère
Maria Luisa Sapaziani, une amie romaine, le décrit ainsi : « C'era una dimensione dostoevskjana nel suo costante sorriso, nella sua indulgenza cristiana sì e no, nel suo tipo di saggezza di chi ha visto tutto e ne ha cancellato i due terzi (Il y avait une dimension dostoïevskienne dans son sourire constant, dans son indulgence chrétienne, dans son genre de sagesse à la façon de quelqu'un qui a tout vu et en a oublié les deux tiers) »[2]