Durant les années 1930, Albert Wolf fait partie du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes. Le , il est fait prisonnier mais parvient à s'échapper du convoi l'emmenant vers l'Allemagne. Il est de retour à Liège le où il reprend un temps ses activités d'imprimeur.
Durant la guerre, il contribua à de nombreuses revues clandestines en tant qu'auteur, imprimeur ou en contribuant à leur diffusion. Communiste convaincu, il était également responsable de l'association les Amis de l'Union Soviétique qui publiait également des revues.
Radio-Moscou : rédacteur
Voici l'URSS : rédacteur en chef
Liberté : rédacteur occasionnel
La Meuse : rédacteur occasionnel
L'Espoir : rédacteur occasionnel
Le Flambeau : diffusion
Le , il échappe de justesse à son arrestation par la police allemande et entre dans la clandestinité jusqu'au . Il prend part à la constitution du premier comité de solidarité dont il s'occupera jusqu'en , date à laquelle il rejoint le tout récent Comité de défense des Juifs (CDJ) fondé par Hertz Jospa et son épouse Yvonne. Il prendra la tête de la section liégeoise et sera membre du CDJ national. Comme Hertz Jospa, Albert Wolf faisait également partie du Front de l'indépendance dont le CDJ était une émanation. Après guerre, Albert Wolf sera officiellement reconnu Résistant armé et résistant par la presse clandestine. Il décède en 1989[1].