Il est un ancien enfant de troupe (AET) à l’École militaire préparatoire Général Leclerc à Brazzaville. Il est dirigeant de l'Église de Jésus-Christ, Temple Évangélique El Bethel.
Après des études primaires à Boundji-Atsé, à Brazzaville et à Pointe-noire, Albert Oniangué est admis au concours d’entrée en classe de 6e à l’école Militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville en 1968. Durant sa scolarité dans cette institution, Albert Oniangué se distingue par ses résultats scolaires et au sein des équipes sportives de footballeur et basketteur. En 1974, il participe notamment au 7echampionnat d’Afrique de basket-ball tenu à Bangui.[réf. nécessaire]
En 1975, Albert Oniangué poursuit ses études à l’École supérieure d’officier d’active du génie militaire à Râmnicu Vâlcea en Roumanie. Il en sort major de promotion en 1978 avec un diplôme d’ingénieur des Ponts et chaussées et un grade de sous-lieutenant.[réf. nécessaire]
Carrière militaire
Ancien enfant de troupe (AET) et officier du génie militaire, le sous-lieutenant Albert Oniangué commence une carrière militaire. De 1978 à 1992, il devient successivement l’aide de camp de deux présidents de la République du Congo, Joachim Yhombi-Opango puis Denis Sassou-Nguesso.[réf. nécessaire]
Pendant cette période Albert Oniangué connaît un avancement régulier et est nommé lieutenant-colonel en 1990 puis colonel en 2005[2], grade qu’il conserve jusqu’à sa retraite militaire officielle en 2015.
Tentative d’assassinat
À la suite de la victoire de Pascal Lissouba aux élections présidentielles de 1992, Albert Oniangué est reversé dans son corps d’armée d’origine, le génie militaire. Le 25 décembre 1993 alors qu’il rentrait chez lui avec deux de ses fils alors âgés de dix ans et de six ans, il est victime d’une tentative d’assassinat[3] menée de jour et dans la rue.
Entre la vie et la mort, il est transporté d’urgence en France pour y être opéré et soigné des séquelles des six balles qui l’ont touché. Il passera six mois sur une chaise roulante.[réf. nécessaire]
Exil
Cette tentative d’assassinat le contraint à vivre en exil en France durant cinq ans. Il développe les compétences acquises au cours de sa carrière militaire en se formant en diplomatie et en management de projets internationaux au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) de Paris ainsi qu’à l’Institut centralien des technologies et du management de l’École centrale de Paris.[réf. nécessaire]
Ministère
À partir de 2000, Albert Oniangué est dirigeant de l'Église de Jésus-Christ, Temple Évangélique El Bethel à Brazzaville[4].
Politique
En décembre 1998, Albert Oniangué retourne au Congo et décide de se mettre en réserve de l’armée.[réf. nécessaire]
Le 1er février 2021, Albert Oniangué a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de mars 2021[5]. Il propose à la nation congolaise un nouveau contrat de rétablissement de toutes choses dénommé « ENSEMBLE, TOUT EST POSSIBLE ».