Albert Miserey

Albert Ernest Miserey
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Pacy-sur-Eure (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Société des amis des arts du département de l'Eure (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres

Albert Miserey, né à Ménilles (Eure) le et mort à Pacy-sur-Eure (Eure) le , est un sculpteur français.

Biographie

De condition modeste, Albert Miserey est d'abord tailleur de pierre « comme son illustre devancier Michel-Ange »[1] et, comme lui, sa vocation l'amena à l'art statuaire.

Il est élève de l'école des arts décoratifs de Paris entre 1881 et 1883, où il obtient de nombreuses récompenses. Il reçoit en 1882-1883 les conseils du sculpteur et enseignant Charles Gauthier. Admis aux Beaux-Arts de Paris, il suit les enseignements d'Émile Thomas. Il reçoit le prix Lemaire en 1890 pour La Mort de César[2]. Il sort diplômé en 1892.

Son domicile parisien se trouve au 36, rue Dutot[3].

De retour en Normandie, il ouvre un atelier à Ménilles, sa commune natale.

Œuvre

Miserey expose annuellement au Salon des artistes français à partir de 1893, où il livre les bustes en plâtre du colonel Nairince[4],[5] et de La Tour d'Auvergne[6],[7]. Ce buste orne la salle d'honneur du 46e de ligne[Où ?]. Deux exemplaires sont conservés au musée des Beaux-Arts de Quimper[8], dont un exemplaire en marbre[9].

Puis il envoie les œuvres suivantes :

On doit encore à cet artiste l'important groupe de mineurs qui ornait le palais des Mines à l'Exposition universelle de 1900 ou encore un médaillon de Mérimée, père de Prosper Mérimée, pour la mairie de Broglie (Eure)[20].

Différents travaux d'art pour les mairies d'Évreux[21], de Vernon sont relevés mais non relatés en détail. Cependant, il est avéré que la façade du théâtre municipal d'Évreux est ornée de ses deux bustes de Boieldieu et Corneille[22]. Il sculpte le buste en bronze du maire de Vernon Adolphe Barrette pour l'hôtel de ville de Vernon[23]. La commune de Ménilles lui doit son Monument aux morts[24].

Réception critique

  • « M. Miserey a une qualité maîtresse plus rare qu'on ne pourrait croire en sculpture : il fait ressemblant. Il ne s'en tient pas là ; il cherche, trouve, traduit l'expression. On peut dire qu'ils parlent ou qu'ils vont parler, ses portraits, quand on a vu celui de M. Milliard. »Le Rappel de l'Eure, n.d[25].
  • « Il faut ajouter que l'œuvre de cet artiste présente les qualités d'exécution et de métier les plus dignes d'éloge[1]. »

Récompenses

Albert Miserey a reçu une 3e médaille en 1894 et une 2e en 1901[1].

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i Dictionnaire national des contemporains, p. 15.
  2. Bulletin des musées, 1891.
  3. Société des artistes français, Salon de 1894.
  4. « Colonel (gendarmerie) Nairince », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. [1]. Orthographié à tort Méracé.
  6. Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, p. 350.
  7. Notice Arcade - La Tour d'Auvergne, buste, marbre par Albert Ernest Miserey, no 3402.
  8. Notice no AR021084, base Arcade, ministère français de la Culture.
  9. Notice no AR303625, base Arcade, ministère français de la Culture.
  10. Buste de Jeune femme voilée ou Japonaise.
  11. « Japonaise », notice no M0381000866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. SAF, 3e médaille 1894.
  13. Cliché de l'œuvre.
  14. Notice no 07080002439, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. Georges Gossart architecte diocésain.
  16. Catalogue du musée de Bordeaux
  17. Notice no 000SC021042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. L'Art, revue hebdomadaire illustrée , p. 332.
  19. Notice no 07080002440, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  20. Notice no 000SC018295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  21. Quatre stèles en façade de l'hôtel de ville inauguré en 1895.
  22. Notice no PA27000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Monument d'Adolphe Barette », notice no IA27000263.
  24. Université de Lille.
  25. Le Rappel de l'Eure est un journal républicain ayant paru entre 1889 et 1902 les mercredi et samedi.

Liens externes

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