Albert Meyer naît le à Fällanden, dans le canton de Zurich. Il est originaire du même lieu et de Zurich. Il est le deuxième enfant[1] d'un agriculteur, Johann Jakob, qui a présidé sa commune et siégé au Grand Conseil du canton de Zurich[2].
D'abord secrétaire aux finances de la ville de Zurich, il devient rédacteur économique à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) en 1897, puis responsable de la rubrique économique et enfin rédacteur en chef du journal en 1915[2],[1]. Après sa démission du Conseil fédéral à la fin 1938, il est élu au comité d'administration de la NZZ et en reste membre jusqu'en 1944[1].
En 1900, il épouse Elisabeth von Orelli, fille d'un inspecteur forestier de Zurich[2]. Ils n'auront pas d'enfants. Elle meurt le , à 53 ans[1].
En 1907, il est élu au parlement de la ville de Zurich. Il le préside en 1912 et y siège jusqu'en 1927[2],[1].
Il est élu au Conseil national en 1915. Réélu en 1918, 1922, et 1926, il y siège jusqu'à la fin de l'année 1929. Il préside par ailleurs le PRD de 1923 à 1929[2],[1].
Il est élu au Conseil fédéral le , au quatrième tour, contre le candidat radical officiel Oskar Wettstein (53e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]). Après un jour de réflexion, il accepte son élection et succède ainsi à Robert Haab au gouvernement. Réélu à deux reprises ( et ), il dirige d'abord le Département de l'intérieur jusqu'à fin , puis celui des finances et des douanes jusqu'à la fin 1938. Confronté à la Grande Dépression, il s'oppose à une dévaluation du franc, mais se la voit imposer par le collège le [2],[1].