Albert Joseph Moore est né à York le . Il est le treizième fils et quatorzième d'une fratrie du célèbre portraitiste William Moore et de sa deuxième épouse, Sarah Collingham[1]. Plusieurs de ses frères se forment dans le domaine artistique, comme Henry Moore, R.A. Albert Moore étudie à l'Archbishop Holgate's School, mais aussi à la St. Peter's School de York, où il apprend à dessiner, tandis que son père lui apprend à peindre. Ses progrès sont si sensibles qu'il obtient une distinction du Department of Science and Art de Kensington en , avant même de fêter son douzième anniversaire[2].
Après la mort de son père en 1851, Albert Joseph Moore est protégé par son frère John Collingham Moore. En 1855, il part à Londres jusqu'en 1858, puis devient étudiant des beaux-arts à la Royal Academy. Il y expose déjà ses œuvres en 1857[1] (A Goldfinch et A Woodcock).
Ses premières œuvres s'inspirent de Ruskin. En 1859, il rencontre l'architecte William Eden Nesfield en France. En 1861, il réalise deux nouvelles œuvres : The Mother of Sisera looked out of a Window, et Elijah running to Jezreel before Ahab's Chariot[2].
Bien qu'atteint d'une maladie douloureuse et incurable, Albert Moore continue à peindre jusqu'à son décès le , au 2 Spenser Street, Victoria Street, à Westminster. Il est enterré au cimetière de Highgate. Sa dernière œuvre, The Loves of the Seasons and the Winds, a été peinte pour Mr. McCulloch[2].
Une exposition de ses peintures est organisée aux Grafton Galleries, à Londres, en 1894[2].