Cependant, dans tout le pays une politique protectrice et anti-occidentale se met en place débouchant même sur des persécutions et des meurtres de missionnaires chrétiens et de fidèles chinois, ainsi que de destructions d'églises. C'est la révolte des Boxers. Le sacrifice du père Alberico Crescitelli survient dans ce climat à un moment où il est actif en apostolat dans le district de Ningqiang. Le 21 juillet 1900, à Yen-Tsé-Pien, vers onze heures du soir, alors qu'il prie, il est saisi par un groupe de malfaiteurs qui le torture avec des bâtons et des couteaux, puis lui attache les chevilles avec une corde et le traîne mourant jusqu'à un endroit près de la rivière où, après quelques tentatives infructueuses pour le décapiter, ils le découpe en morceaux et le jette dans la rivière.