Il devient ensuite entraineur au sein de l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil Judo, poste qu'il quitte en 2021. Il est depuis 2022 entraîneur de l'équipe nationale de Bulgarie.
Il est membre de l’équipe de France de judo pendant une dizaine d’années à partir des années 2005 et devient champion du monde par équipe en 2011 à Paris[1].
En est annoncée sa nomination comme entraîneur adjoint de l’équipe féminine de judo d'Israël[3] sous la direction de Shani Hershkoo. Cette nomination est mise en suspens par la Fédération israélienne de judo en raison d'événements relevant de la vie privée de l'entraîneur. Il devient finalement, à partir de février 2022, entraîneur de l'équipe nationale de Bulgarie[6],[7],[8].
Vie privée
Le dimanche , alors qu’Alain Schmitt s’apprête à quitter l'appartement de sa compagne, la judoka Margaux Pinot, au Blanc-Mesnil, ceci en prévision de son départ le jour même pour Israël, il est arrêté par la police[9] pour des faits de violences conjugales, puis placé en garde à vue pendant quarante-huit heures[3],[10]. Jugé en comparution immédiate, il est relaxé dans la nuit du mardi au mercredi par le tribunal correctionnel de Bobigny qui estime n'avoir « pas assez de preuves de culpabilité »[11]. Le parquet fait appel de la décision[12]. Les jours qui suivent, les deux athlètes s’affrontent par médias interposés, sur les réseaux sociaux, lors de conférences de presse[10] ou au cours d’interviews sur les chaînes d’information continue[9].
Le 10 juin 2022, au terme de sept mois de procédure, la cour d'appel de Paris confirme la relaxe d'Alain Schmitt[13],[14]. Quelques jours plus tard, l'entraîneur dénonce le « parti pris » de plusieurs personnalités politiques et coéquipiers qui s'étaient exprimés dans la presse à son sujet en plein mouvement MeToo : « C’était bien à l’époque de suivre ce mouvement de "la violence a un sexe, les hommes, c’est des violents, une femme c’est pas violent" alors qu’on est simplement des êtres humains avec nos défauts et nos qualités[15]. »