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Alain Dion fait son chemin dans le milieu artistique depuis quelques années. Il prend d'abord son temps en faisant des études et obtient une maîtrise en droit et une en relations publiques.
Il commence à prendre des cours de théâtre dans le seul but de trouver plus d’aisance dans la vie, et rencontre Francis Huster et du coup le virus du théâtre. Francis Huster l’encourage fortement à continuer dans cette voie. Il continue sa formation avec les « maîtres » de l’Actor’s Studio, Andréas Voutsinas, Blanche Salant, John Strasberg.
Il prend, en parallèle, des cours de chant au Conservatoire de Meaux en chant lyrique et obtient son diplôme de fin d’études avec mention très bien ! Il fait également beaucoup de stages au Studio des Variétés : de l’écriture, des textes aux arrangements en passant par la scène, la voix, le studio, etc.
Il débute au cinéma avec Pierre Tchernia et enchaîne les films et téléfilms, les pièces de théâtre, les pub.
Étant devenu un fou de théâtre et ayant toujours cette envie de chanter, il passe l’audition de la comédie musicale Les Misérables de Claude Michel Schoenberg. Enfin il peut jouer et chanter à Mogador. Il fait les dernières représentations en remplacement de Rodolphe Briand qui lui reprenait le rôle de Valjean. Avec cette carte de visite, les choses se sont enchaînées rapidement (L’Homme de la Mancha, Hello Dolly). Il interprète le rôle de Fred Mella au Cirque d’hiver dans Piaf je t’aime, le rôle de Vollard dans La Vie en bleu montée par Robert Hossein. Aux Folies Bergère, il joue dans Sept filles pour sept garçons. Disneyland fait appel à lui pour la création de La Belle et la Bête.
Pendant ce temps, il rencontre Brice Homs qui lui donne le virus de l’écriture. Il est sélectionné pour les Xes rencontres d’Astaffort chez Francis Cabrel en tant qu’auteur. Il y chante pour la première fois une chanson dont il est l'auteur en première partie de Louis Chedid. Il participe à plusieurs concours et gagne des prix dont un prix qualité SACEM ou autres Grands prix remis par Jacques Demarny.
Après tout ce parcours, il était inévitable qu’il arrive un jour au tour de chant. C’était le but caché. Jouer et chanter les mots des autres, c’est une chose ; chanter ses propres mots et ses musiques, c’est une tout autre chose, un aboutissement. Auteur de toutes ses chansons, et compositeur des trois quarts. Il est très encouragé par les auteurs tels que Pierre Delanoé, Claude Lemesle, Franck Thomas, Jacques Demarny et autres Charles Aznavour, Lynda Lemay. Grâce à ces rencontres, il a aujourd’hui une musique de Roland Romanelli, deux de Yves Gilbert (Serge Lama) et deux de Michel Précastelli (Yves Duteil).
Il tourne depuis quelque temps avec son tour de chant « Enfances » et reprend de temps en temps les chansons des autres notamment, en ce moment Je suis de celles de Bénabar.
Il jongle aujourd’hui entre toutes ces disciplines avec grand plaisir, il enchaîne les pièces de théâtre (Monsieur le Président, Les Bidochon en 2008), les films et les téléfilms (Inéluctable en 2008 sur Arte).
Le style d’Alain Dion :
Fan de la première heure du triumvirat Souchon-Renaud-Duteil qui débarquait sur les ondes en 77 sous la bannière « nouvelle chanson française ».
Il y a deux types de chansons :
Chansons classiques avec thèmes graves : une histoire qui raconte un personnage, un lieu, un souvenir d’enfance avec des descriptions très sensorielles et le plus d’émotions possible.
Chansons à thèmes plus actuels, des références d’aujourd’hui : Delarue, Loana, Navarro, Sarkozy, etc traités avec humour sur des musiques enlevées blues, rock, country et autres. et même du rap !