Akissi Kouamé

Akissi Kouamé épouse Lebahy, née le , à Singrobo (Tiassalé, Côte d'Ivoire, AOF)[1] et morte le à Abidjan[2], est une médecin militaire ivoirienne, première femme générale de l'armée de Côte d'Ivoire[3]. Elle est directrice de la santé et de l’action sociale des armées[4].

Formation

Kouamé Akissi commence l'école primaire à Singrobo, puis poursuit ses études à Agnibilékrou dans une congrégation religieuse[5]. Après son entrée en 6e, elle est orientée au lycée Sainte-Marie, puis choisit la faculté de médecine pour ses études universitaires.

Le , alors qu'elle est étudiante en cinquième année de médecine à l'université d’Abidjan, elle rejoint l'armée. De juillet à , elle suit la formation commune de base (FCB) à l'École des forces armées de Côte d'Ivoire à Bouaké[6]. Elle soutient sa thèse de doctorat le et obtient son diplôme CES en Santé Publique[1].

Elle poursuit sa formation en gestion de ressources de santé à Bruxelles, sur la prise en charge du VIH/sida à Tunis et un CES en gynécologie et obstétrique à Brest[1].

Parcours militaire

De juin à , elle retourne à l'École des forces armées de Côte d'Ivoire pour y suivre la formation aux cours d’officiers. À la suite de cette formation, elle reçoit les épaulettes de médecin lieutenant.

En , elle devint la première dans l'Armée de Côte d'Ivoire à obtenir le brevet de parachutiste, à la compagnie des para-commandos du 1er bataillon d'Akouédo[6].

Le 18 janvier 2012, elle est la première femme de son pays à devenir directrice de la santé et de l’action sociale des armées[4].

Elle est la première femme de Côte d'Ivoire à obtenir le grade de général de brigade[7] le 6 août 2012[1].

Engagement

Engagement social

Kouamé Akissi est présidente de la Mutuelle de Développement de Singrobo (Tiassale)[8].

Elle est présidente aussi de la Fondation qui porte son nom[7].

Pour les femmes

Kouamé Akissi fonde le Réseau des Femmes Leaders de Côte d’Ivoire pour l'accès des femmes à toutes les professions et aux plus hauts postes.

Elle est aussi présidente de l'Association des Femmes Cadres Supérieurs de la Santé (AFICSS)[1].

Distinctions

Notes et références

  1. a b c d et e Augustin Tapé, « La générale Kouamé Akissi: première femme Á bouleverser l'histoire de la hiérarchie militaire en Côte d'Ivoire. », sur Gender Links, (consulté le )
  2. « Côte d’Ivoire / Décès à Abidjan du général de brigade Akissi Kouamé », sur www.operanewsapp.com (consulté le )
  3. « Une femme nommée général dans l’armée ivoirienne, une première | Œil d'Afrique », sur oeildafrique.com (consulté le )
  4. a et b Freddy Kihindou, « lasemaineafricaine - Congo-Côte d’Ivoire : Akissi Kouamé, première femme africaine officier général, a séjourné à Brazzaville », sur lasemaineafricaine.net (consulté le )
  5. « Général, femme de cœur, féministe : en service commando! - Politik Afrique.Info|Indépendant et non partisan, Un autre regard sur la politique africaine. », Politik Afrique.Info|Indépendant et non partisan, Un autre regard sur la politique africaine.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Weblogy, Abidjan, Côte d'Ivoire, Ivory coast, « Akissi général de brigade Kouamé (Directrice de la Santé et de l’Action sociale des Armées, médecin général de brigade) - Abidjan.net Qui est Qui », Abidjan.net,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Serco Barm, « Décès de la Première femme Générale de l'armée ivoirienne », sur barm.ci (consulté le )
  8. a et b « Qui est Akissi GÉNÉRAL DE BRIGADE KOUAMÉ - Abidjan.net Qui est Qui ? », sur business.abidjan.net (consulté le )