Akira Inumaru, né au Japon en 1984, est un artiste contemporain qui vit en France[1] depuis 2008 et s’est installé à Rouen en 2010.
Artiste visuel, la lumière est la matière première de tout ce qu'il crée : dessin, photo ou vidéo[2]. Intéressé par l’énergie produite par le soleil[1], il réfléchit sur son pouvoir photosensible, sur les êtres vivants et surtout sur la végétation. Les plantes sont le point central de ses travaux depuis dix ans. Il aime les voir croître, les dessiner, les transcrire par la peinture ou tout autre moyen, analysant chaque étape de leur croissance. Les observer, c’est aussi avoir un point de vue sur le monde et sa destinée.
Études
Akira Inumaru est Diplômé de l’École d’Art Suidobata de Tokyo (2004) et de l'Université d'Art de Musashino[3], Tokyo, Japon (2008).
Il est également diplômé de l'École Supérieure d’Art et Design Le Havre-Rouen[4], D.N.A.P. avec félicitations du jury (2013) et de l'École Supérieure d’Art et Design Le Havre-Rouen D.N.S.E.P. avec félicitations du jury (2014)
2023 Tours, Château de Villandry, Mon Cher Jardin[1]
2024 Bordeaux, Galerie Guyenne Art Gascogne, Jardin des lumières[12]
Et plus d'une centaine d’expositions collectives
Prix, bourses
Akira Inumaru a reçu plusieurs prix récompensant son travail aussi bien au Japon (Prix Yuji Akatsuka de l'Université des Beaux-Arts Musashino de Tokyo en 2006 et Prix Akihiko Takami à Tokyo en 2007) qu'en France (Prix du Salon de Pontault-Combault en 2018 et 23e Prix Antoine Marin à Arcueil en 2019).
Il a été Lauréat de la Villa Calderón du Conseil général de Haute-Normandie (2014), a reçu une aide à la création de la DRAC Haute-Normandie (2015), la Bourse Impulsion-Arts visuels de Rouen (2015) et la Bourse Arts visuels du Département de la Seine-Maritime (2022).
Résidences
Akira Inumaru, artiste nomade, a fait de nombreuses résidences d'artiste, d'abord au Japon pour le Tatsuno Art Project en 2012 et 2013. En France, il a résidé à la Villa Calderón à Louviers (2014), pour Les Iconoclastes à Yvetot (2015), au Centre Social Simone Veil à Vernon dans le cadre du projet Art et Biodiversité[13] (2020), au #LaboVictorHugo de Rouen (2020 et 2021), au Musée Michel Ciry de Varengeville-sur-mer et au Collège Émile Verhaeren de Bonsecours (2022), et dernièrement au Grenier à sel de Châtillon-Coligny (2023).
Akira Inumaru a régulièrement documenté son travail : Spectre, avec une préface de Stéphane Carrayrou (2012, Éditions Timeless, Toulouse[15]), Portrait des plantes, avec une préface de Jérôme Felin et un entretien de Jason Karaïndros (Édition Area, Paris, 2013), Botanique (2018), L’arc-en-ciel des plantes, 7 planches de digigraphie avec une préface de Francesca Marrocino (Édition Area, Paris, 2020), L’arc-en-ciel des plantes avec une préface de Claude Soloy, (Édition Area, Paris, 2020).
Il a également participé à trois numéros de la collection Comme Un éditée par Area Paris (2017i : N°2 avec Dominique Fury, Jean-Marc Forax, Syrs et Viriyah Edgar Karet et des poèmes d'Anouch Paré ; N°6 avec Pascale Herenval, Jeniffer Mackey et Philippe Argatti et un texte de Claude Soloy ; N°9 avec Takesada Matsutani, Akira Takaishi et Takeshi Sumi et un texte de Jennifer Cadick.
Ses images accompagnent les poèmes de Billy Dranty dans le recueil Napalm (2013, Éditions Area Paris), les contes de Catherine Valogne dans Sept Contes, un arc-en-ciel (2014, Éditions Association d'Art Contemporain Sino-Français, Canton, Chine) et les poèmes de Pierre Amrouche dans Agama (2022, Édition Area, Paris).