Les Annales irlandaises le mentionnent comme l’un des vainqueurs de la Bataille de Cúl Dreimne menée par une coalition des Uí Neill du Nord contre l’Ard ri ÉrennDiarmait mac Cerbaill[1]
Il semble qu’il ait participé avec le Cenél Conaill au combat de Moin Daire Lothair qui permit aux Uí Néill du Nord de repousser le roi d’Ulster Aed Brecc des Cruithni à l’est de la rivière Bann où fut désormais confiné son royaume[2].
La Vie de saint Gildas écrite au XIe siècle à l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys (§ 11-12) indique que le saint fit son second voyage en Irlande à l'appel d'un roi Ainmericus, qui régnait sur toute l'île [3],[note 1]. Les Annales Cambriae notent pour l'année 565 « Navigatio Gildæ in Hibernia », ce qui correspond bien à l'avènement d'Ainmere (génitif Ainmerech en gaélique). La Vie indique qu'à l'époque la foi chrétienne était tombée en complète décadence en Irlande, et que le roi Ainmericus fit appel à Gildas pour « restaurer l'ordre ecclésiastique » dans toute l'île.
Les annales précisent que Ainmere fut tué par Fergus mac Neilléné[4] et que son assassin périt l’année suivante sous les coups de son fils[5].
Union et postérité
De son épouse Brigit, fille de Cobthach mac Ailill Uí Cheinnselaigh, Ainmere mac Sétnai laissa un fils
↑« Eo tempore regnabat Ainmericus rex per totam Hiberniam. Qui et ipse misit ad beatum Gildam, rogans ut ad se veniret, promittens se ipsius omnibus in doctrinis obœditurum... »
(en) Ouvrage collectif sous la direction de Edel Bhreathnach, The Kingship and landscape of Tara, Dublin, Four Courts Press, , 536 p. (ISBN1851829547), p. 350-351 Table 6 Cenél Conaill.
(en) Gearóid Mac Niocaill, Ireland before Vikings, Dublin, Gill & Macmillan, , 172 p., p. 19,71,72