En 1885, elle reprit L'Arlésienne qui n'eut pas moins de 500 représentations.
Biographie
C'est à Reims que Jacques Offenbach, venu spécialement de Paris, proposa un engagement à Aimée Tessandier pour la première fois.
Elle débuta au Théâtre-Français de Bordeaux dans les Brebis de Panurge ; passe ensuite à Bruxelles, à Reims, etc. Débute à la Gaîté, dans Le Gascon (1875) et crée Agnès Sorel, dans Jeanne d’Arc (1873).
Elle part pour le Caire, en 1875, y reste deux ans, revient en France, joue un peu en province puis est engagée au Gymnase ; débute dans La Dame aux Camélias (1878), et crée L’Âge ingrat, Le Fils de Coralie.
Passe à l'Odéon, débute dans Charlotte Corday (1880) ; crée le Voyage de noces, Othello ; reprend L’Arlésienne, Antony, etc.
Engagée dans le vaudeville, y reprend L’Âge ingrat et crée Georgette (1885) ; joue ensuite Patrie ! à la porte Saint-Martin, Les 5 Doigts de Birouk, aux Nations. ; Marie-Jeanne, à l’Ambigu ; L’Affaire Clemenceau, au Vaudeville ; Athalie, Fanny Lear, Les Érinnyes, Révoltée, à l’Odéon.
Débute à la Comédie-Française, dans La Bûcheronne (création, ). Retourne au Gymnase ; crée Dernier amour (1890). Crée Lysistrata, au Grand Théâtre (1892), y reprend Sapho.
Elle revient à l'Odéon et y crée Vercingétorix (1893), reprend M. Alphonse (1894) et crée Pour la Couronne (1895).
Elle crée, au Châtelet, Les Fugitifs (1895), Catherine de Russie (1896). Puis, elle rentre à l'Odéon et y crée Les Perses (l896).
Elle crée, à l'Ambigu, La Maîtresse d’école, La Joueuse d’orgue (1897), La Pocharde, et La Corde au cou (1898).
Elle retourne à l'Odéon et crée Les Antibel, Les 1908 Truands, Ma bru (1899), etc.
À la fin de sa carrière, elle tourna dans quelques films.
La ville de Libourne a donné son nom à un nouvel espace de sa voirie en 2009 : Place Aimée Tessandier.
Iconographie
s. d. - Portrait présumé de Mlle Aimée Tessandier hst, Shd, dim; h: 39 cm x l: 31 cm par Léon Comerre (1850-1916).
Biographie
Aimée Tessandier a laissé des Souvenirs, recueillis et rédigés par Henri Fescourt, publiés à Paris chez Flammarion en 1912.
Christophe-Luc Robin, « De Libourne à la Comédie-Française : Aimée Tessandier (1853-1923) », Revue historique et archéologique du Libournais et de la vallée de la Dordogne, tome LXXX, n° 299, 2012.