Habitant par la suite Nancy où il travaille notamment pour Émile Gallé de 1882 à 1905 tout en étant professeur de dessin, Uriot reste très attaché à sa commune de naissance et y retourne régulièrement avant de s'y installer définitivement vers 1906-1907, dans la maison située au 12, rue Léon Bocheron, pour y enseigner la peinture et le dessin. Il reste cependant actif à Nancy, via la Société lorraine des amis des arts ou Le Pays lorrain.
Aimé Uriot est demeuré célibataire et n'a pas eu d'enfant.
Œuvres
Les premières œuvres d'Aimé Uriot sont des peintures sur faïence. Rapidement, il se tourne vers la peinture à l'huile sur toile et réalise de nombreux paysages : Rosières, son grand pont[2] et la campagne environnante sont ses thèmes de prédilection.
Il exécute aussi de petits cuirs repoussés (portefeuilles, cadres) qu'il semble avoir réservés à son cercle d'intimes.
Il pratique également le repoussé sur des feuilles de laiton et réalise parfois les cadres de ses peintures avec cette technique.
↑Pierre Poncet et Catherine Calame, Faïences de Saint-Clément, pages de gloire, Lunéville : Amis de la Faïence ancienne de Lunéville, Saint-Clément et du pays lunévillois, 2006, pp. 66-67.
↑Une reproduction d'une de ses œuvres est visible à l'accueil de la mairie de Rosières-aux-Salines.
↑« Une impasse Aimé Uriot », L'Est Républicain, 10 juillet 2017 [1]
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Étienne Martin et Denise Bloch, Zoom sur l'Art nouveau, un autre regard sur des trésors méconnus de l'École de Nancy, Nancy : éd. Association d'idées, collection Zoom, 2015, pp. 37, 40 et 97.
Pierre Poncet et Catherine Calame, Faïences de Saint-Clément, pages de gloire, Lunéville : Amis de la Faïence ancienne de Lunéville, Saint-Clément et du pays lunévillois, 2006, p. 83.