Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, il appartient à la tendance libérale et anticléricale savoyarde, partisan d'une annexion du duché de Savoie à la France. Il s'exprima dans ce sens à la Chambre :
« N'oubliez pas la Savoie a sa langue, ses mœurs, sa nationalité enfin, et qu'elle a droit de vivre de sa vie propre, de son existence individuelle. Rappelez-vous qu'entre le Piémont et la Savoie s'élèvent les Alpes, aussi bien qu'entre l'Allemagne et l'Italie[6]. »
Carrière politique française
Au lendemain de l'Annexion, il poursuit sa carrière politique. Il est nommé maire de la ville d'Annecy au lendemain de l'Annexion, le et le reste jusqu'en 1864[1],[4]. Son rôle dans la réunion du duché à la France lui vaut d'être fait chevalier de la Légion d'honneur[1],[7].
Il est élu conseiller général du canton d'Annecy-Nord, puis premier président du conseil général de la Haute-Savoie. Il s'oppose à la nouvelle appellation du département, lui préférant celle de « Mont-Blanc », rappelant que la Haute-Savoie fut le nom d'une ancienne province, avec pour chef-lieu Albertville. Un vote en ce sens sera émis par l'assemblée, ainsi qu'au conseil municipal de la ville d'Annecy[8],[9].
↑ abcdefghijk et lFrançois Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde », Revue savoisienne, vol. XI - série II, no 36, , p. 171-178 et 250-270 (lire en ligne), notice p. 263.
↑Pierre Soudan, Un témoin de la Savoie au XIXe siècle, Jules Philippe, Éditions Curandéra, , 63 p., p. 48, note de bas de page n°13.
↑(it) Niccolò Rodolico, Giuseppe Sardo, Domenico Novacco, Storia del Parlamento italiano: Le assemblee elettive del'48, S.F. Flaccovio, , Volume 1 de Storia del Parlamento italiano éd., p. 402.
↑Comité historique du centre-est, CNRS, Université de Clermont-Ferrand I., Université des sciences sociales de Grenoble, Université de Lyon II, Université Jean Moulin, Université de Saint-Étienne, Centre universitaire de Savoie, Revue « Cahiers d'histoire », , p. 135.