Il part ensuite au Canada pour préparer un doctorat de 3e cycle en urbanisme à l'université de Montréal et soutient sa thèse en 1983.
Parcours professionnel
Il rentre en 1983 au Maroc pour intégrer le ministère de l'Habitat.
Il occupe par la suite jusqu'à 1999, le poste de directeur du Centre d'études et de communication au sein de l’Agence nationale de lutte contre l’habitat insalubre[3] (ANHI).
De 2000 à 2002, il est désigné Inspecteur régional de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme, de l'habitat et de l'environnement de la région de Fès-Boulemane.
Dans le cadre de ses fonctions, il effectue plusieurs sessions de formation dans le domaine de l'urbanisme aux États-Unis, en France et au Mexique.
Élu membre de Conseil national depuis le 13e congrès du Parti de l'Istiqlal. Élu membre du Comité exécutif lors du 14, 15 et 16e Congrès nationaux du Parti de l'Istiqlal.
Le , lors de son 16e congrès, il est élu à l’unanimité, Président du Conseil national du parti de l'Istiqlal[6].
Famille
Issu d’une famille de nationalistes qui contribue à la lutte pour l’indépendance du Maroc sous Protectorat français. Son grand-père, sa grand-mère, son père et oncles ont tous comparu devant les tribunaux militaires français et ont été condamnés soit à des peines de mort, soit à perpétuité ou soit condamnés à l'exil politique.
Son père Abderrahmane Hejira[7] est une figure de proue du nationalisme marocain dans la région de l'Oriental du Maroc. Il est condamné à mort par un tribunal militaire français à la suite de sa participation active au soulèvement du , seulement quelques jours avant l’exil du Roi du Maroc. Abderrahmane Hejira a participé également et très activement à la libération de l’Algérie.