Lorsqu'il rentre à Tunis en 1971, il intègre l'Orchestre symphonique tunisien en tant que premier violon[1]. En 1979, il est chargé de le diriger et de l'administrer[1]. Il assure par la suite la direction du Conservatoire national de musique de Tunis et celle du Festival international des arts populaires[2]. Ahmed Achour est aussi membre du comité directeur de La Rachidia, membre fondateur de l'Union des musiciens tunisiens, membre de la Fédération tunisienne des jeunesses musicales et membre fondateur de l'Institut supérieur de musique de Tunis, où il enseigne l'harmonie, le contrepoint et le solfège[2].
Achour a composé une centaine d'œuvres pour orchestre symphonique et petits ensembles ainsi que de la musique de chambre[5].
En plus de trois concertos pour violon et d'un concerto en sol majeur pour piano et orchestre, Ahmed Achour a notamment composé les œuvres suivantes :
Élyssa (ouverture pour orchestre)
Mosaïques de mon pays (ouverture pour orchestre)
Prélude Jenin 2000 (Le Camp de la mort)
Variations orientales
Danse des marionnettes
Rhapsodie El Jem pour violoncelle et orchestre
Illusions pour piano et orchestre à cordes
Stress pour alto et orchestre à cordes
Balade pour violon, alto et orchestre
Trio « Le Destin » pour violon, violoncelle et piano
Quatre esquisses pour cordes
Sinfonietta Méditerranée pour orchestre à cordes
Images pour orchestre à cordes
Métamorphoses pour flûte et orchestre
Concerto pour clarinette et orchestre
Paysages de Sidi Bou Saïd pour clarinette
Nostalgie pour clarinette
Concerto pour trombone et orchestre
Il a aussi mis en musique plusieurs poèmes, dont El Kalimate de Mnaouar Smadah et Le matin nouveau de Abou el Kacem Chebbi, et a fait plusieurs arrangements à des morceaux de malouf comme Alif Ya Soltani.