En 1967, elle retourne au Nouveau-Mexique et s'installe à Taos ; elle arrête alors de peindre pendant sept ans. Elle revient à la peinture en 1975, en s'associant avec la Pace Gallery de New York.
En 1999, elle est classée parmi les dix meilleurs artistes vivants par le mensuel Arts News Magazine.
Martin était publiquement connu pour souffrir de schizophrénie[4], même si cela n'était pas documenté jusqu'en 1962[5]. Elle a même opté une fois pour une thérapie par choc électrique pour un traitement à l'hôpital Bellevue de New York[6]. Martin avait le soutien de ses amis du Coenties Slip, qui se sont réunis après l'un de ses épisodes pour solliciter l'aide d'un psychiatre respecté, qui, en tant que collectionneur d'art, était un ami de la communauté. Cependant, sa lutte était en grande partie privée et individuelle, et l'effet total de la maladie mentale sur sa vie est inconnu[5].
Œuvre
La majeure partie de son travail se compose de grilles rectangulaires. Bien que minimalistes dans la forme, ces peintures s'écartent de l'intellectualisme, fréquent dans les démarches minimalistes, au profit d'une approche personnelle et spirituelle.
En raison de la dimension spirituelle supplémentaire de son travail, elle a préféré que son travail soit classifié en tant qu'expressionnisme abstrait. Dans ses compositions, elle utilisait essentiellement le noir, blanc, et le brun avant son arrivée au Nouveau-Mexique. Ensuite, les compositions ont évolué par l'emploi de teintes légères, changeantes selon la lumière.
Agnès Martin oblige le spectateur à s'approcher de son œuvre pour la percevoir, en cela elle intègre dans ses compositions l'attitude en mouvement du spectateur et l'oblige ainsi à une nouvelle dimension de perception ; en cela l'œuvre d'Agnès Martin est magistrale.
Prix et reconnaissance
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↑ a et b(en-GB) Olivia Laing, « Agnes Martin: the artist mystic who disappeared into the desert », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )