Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire
Agimont avait un château seigneurial qui était le centre du comté éponyme. La famille de Looz en fut longtemps le seigneur. Ensuite, au XVIIe siècle, il appartint à la famille Wanzoulle. En 1880, un manoir bourgeois est construit sur l’emplacement de l’ancienne forteresse moyenâgeuse, dont subsiste jusqu'à aujourd'hui une tour en ruine. La demeure fut racheté en 1931 à la famille Puissant, maître de forges de Charleroi, et habité par la famille du « comte de Paris » qui la quitta en 1939. Du manoir, il pouvait observer la France (le descendant de la monarchie française était alors contraint à l'exil, interdit de territoire national), puisqu'il est situé au-dessus de la ville de Givet. Le manoir reste inoccupé après la guerre. À son retour d’exil et pour liquider en partie la succession de son père le duc de Guise, mort en 1940, le Comte de Paris a vendu les propriétés familiales situées a l’étranger (le manoir d’Anjou situé à Woluwe-Saint-Pierre, celui d’Agimont et le palais d’Orléans à Palerme). Le 7 juin 1951, il fut acheté pour la somme de 2.000.000 de francs belges par la fédération des métallurgistes FGTB de Charleroi, et transformé en centre de vacances. Dans les faits, il devient un hôtel-restaurant jusqu'en 1986. En 1989, il est acheté par un Anglais, qui se pend en 1993 à la suite de soucis financiers et administratifs. Une famille anversoise achète le manoir en 1996. Il est détruit par un incendie au début des années 2000, le parquet de Dinant soupçonnant un incendie criminel. Ses ruines sont devenues un décor de paintball[2].
Patrimoine
Le village étant à forte orientation touristique, les infrastructures hôtelières y sont développées.
↑Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN978-9-042944-01-5), p. 28.