Agathe Chon Kyong-hyob ou Agathe Chŏn Kyŏng-hyŏb (en coréen 전경협 아가타) est une laïque chrétiennecoréenne, martyre et sainte, née en 1790 à Séoul en Corée, morte décapitée le à côté de Séoul.
Agathe Chon Kyong-hyob naît en 1790 dans la ville de Séoul en Corée[1],[2]. Elle est la fille de non chrétiens, qui meurent quand elle est encore jeune. Orpheline, elle vit dans une grande pauvreté[2].
Elle est aidée par une dame de la cour royale, An Hyong-gwang, et vit avec elle. Quelques années après, son frère veut qu'elle se marie, mais la dame de la cour ne la laisse pas partir[2].
Agathe Chon en vient à figurer elle aussi sur la liste des dames de la cour. Elle devient catholique sous l'influence d'une autre dame de la cour, Lucie Pak[2]. Lorsque celle-ci quitte la cour pour mieux vivre sa foi, Agatha Chon prétend elle aussi être malade et quitte la cour, pensant que cette vie de cour peut entraver sa vie spirituelle[2].
Agathe vit alors avec Lucie Pak. Elle se consacre à la prière, aux lectures spirituelles et à pratique de la vertu. Les gens l'admirent, elle en convertit beaucoup au catholicisme. Elle ne se plaint jamais, malgré son dénuement et sa mauvaise santé[2].
Lors des persécutions, elle est arrêtée, interrogée et torturée plus sévèrement que les autres, comme dame de la cour. Malgré les coups et la torture qui lui brisent les os et arrachent la peau, elle n'abandonne pas et refuse de renier sa foi. Son frère, devenu un haut fonctionnaire du gouvernement, veut lui aussi qu'elle abjure, en vain. Il cherche ensuite à la faire empoisonner, sans succès[2].
Agathe Chon Kyong-hyob est finalement décapitée le à l'extérieur de Séoul, à la Petite porte de l'Ouest[1],[2], en compagnie de huit autres catholiques[2], dont Juliette Kim.
Sainte Agathe Chon Kyong-hyob est fêtée le 26 septembre, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée[1].