La section sur la religion et la sociologie présente des artefacts concernant le cycle de la vie, la guérison, la lutte contre le mal.
À l'extérieur, les visiteurs peuvent découvrir l'architecture africaine reconstruite, notamment un village Kusasi du Ghana, un village Dogon du Mali de construction en terre argileuse et deux habitations sur pilotis du village lacustre de Ganvié, un village Tofinu au Bénin[3],[2].
Histoire
Le musée est fondé en 1954 en tant que musée missionnaire, cinq ans après que la Congrégation du Saint-Esprit avait acquis une propriété, qui devait devenir un lieu de repos pour ses membres. Leur but est de rendre ainsi hommage aux cultures africaines qu'ils avaient rencontrées pendant plus de cent ans, dans une cinquantaine de pays africains.et accroître la connaissance de ces cultures en Europe. Alors qu'ils évangélisaient l'Afrique subsaharienne, ils avaient occasionnellement obtenu des objets pour des expositions coloniales et recueilli d'autres qui étaient à la fois la preuve de pratiques religieuses et de la vie quotidienne et étaient parfois destinés à la vente dans la boutique du musée[4].
Le père J.B. van Croonenburg avait une profonde sensibilité aux qualités artistiques de la sculpture africaine et a voulu attirer un public plus large pour comprendre la beauté et la richesse de la culture africaine.
Plusieurs prêtres admiraient la qualité de ces objets culturels, ce qui les a incités à ne pas brûler les effigies et les objets d'usage courant, afin de les préserver comme témoignages. Le Père Jan Vissers, par exemple, s'opposa dans la région de Cabinda contre la destruction des objets traditionnels du peuple Woyo et collectionna un groupe de couvercles de poterie avec des sculptures figurales.
La collection s'est développée au travers d'achats, de dons ou de collectes sur le terrain par les conservateurs successifs.
En 1987, le musée s'étend et ouvre son exposition en plein air, qui se compose maintenant de plusieurs villages africains reconstitués.
L'idée de créer un village africain fait son chemin avec un déménagement dans la forêt, à la lisière de la cité, De même que l'achat auprès des instances de l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles, d'une hutte congolaise, d'un grand tam-tam et de deux pirogues[2].
↑(en) Valentina Vadi et Hildegard E. G. S. Schneider, Art, Cultural Heritage and the Market: Ethical and Legal Issues, Berlin, Heidelberg: Springer, (ISBN978-3-642-45093-8, lire en ligne), p. 166