Pour mieux faire accroire que Conseil est un républicain important, le gouvernement français demande son expulsion aux autorités de la Confédération en affirmant qu'il s'agit d'un dangereux révolutionnaire, complice de Fieschi, auteur d'un très grave attentat contre le roi le .
Mais, pour une raison inconnue, Conseil, loin de jouer le jeu, révèle toute la machination en produisant les faux passeports qui lui ont été remis par les autorités françaises. Ces révélations suscitent l'indignation des autorités suisses, qui demandent des explications à la France. Le gouvernement français, pris en flagrant délit, n'a d'autre ressource que de mentir effrontément en criant au scandale et en criant plus fort que les Suisses. En définitive, au mois de , la Suisse décide d'enterrer l'affaire qu'elle déclare née d'un « malentendu ».
Source
Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002, p. 763 – (ISBN978-2-213-59222-0).