Les œufs sont durables, supportant la dessication durant plusieurs mois. Les larves se développent dans des gîtes naturels de petite taille, comme les creux d'arbres, à la saison des pluies[1], ainsi que les gîtes artificiels (vases, pots...)[2].
Les femelles adultes peuvent être anthropophiles en piquant au sol, aussi bien qu'en canopée[2]. Elles sont actives au crépuscule et peuvent entrer dans les habitations[3].
L'espèce est considérée comme le vecteur principal de la fièvre jaune dans les forêts d'Afrique tropicale[2] (fièvre jaune sylvatique). C'est aussi un réservoir du virus de la fièvre jaune[3] par transmission trans-ovarienne (de la femelle fécondée infestée à ses propres œufs)[1].