Il écrit aussi sous différents pseudonymes dont Le Sphinx, Fronsac, Royaumont, Saint-Georges ... et Spada, pseudonyme utilisé par un dessinateur qui illustre quelques suppléments de L'Assiette au beurre en 1901 (« Tartines... »)[5].
Proche d'Alfred Sisley, il échange avec lui une correspondance et est l'un des collectionneurs les plus fidèles du peintre[6]. Lors de l'enterrement d'Alfred Sisley au cimetière de Moret le , il vient de Paris avec Pissarro, Renoir, Monet et Arsène Alexandre[7] et prononce une oraison funèbre rendant hommage à « un magicien de la lumière, un poète des ciels, des eaux, des arbres, en un mot un des plus remarquables paysagistes de nos jours ».
Escrimeur, il fonde le la revue L'Escrime et écrit un livre intitulé L'Art du duel[8] préfacé par Aurélien Scholl[9]. Il est président du Cercle de l'Escrime et des Arts, situé rue Taitbout[10].
En 1886, il réside à Paris, au 15 rue de Laval, quand il assigne M. A. Thomegueix afin qu'il ne se batte pas en duel avec Edmond Magnier, directeur de l'Événement qui lui est débiteur, et s'était battu en duel pour la même affaire avec le comte de Dion[15].
En mars 1900, sa collection est dispersée lors d'une vente par la galerie Georges Petit[16]. La vente représente un succès pour l'école impressionniste. Parmi les 14 toiles de Sisley, Le Figaro rapporte les prix de vente de Rue, à Ville-d'Avray, Maison, sur les bords du Loing, La Première Neige, à Veneux-Nadon, Meule de paille, en Octobre, Rue, à Sèvres, Route de Versailles, Les Bords du Loing et L'Inondation[17],[18].
↑Christopher Lloyd(en), in Sisley: Royal Academy of Arts, Londres, 3 juillet-18 octobre 1992, Musée d'Orsay, Paris, 28 octobre 1992-31 janvier 1993, Walters Art Gallery, Baltimore, 14 mars-13 juin 1993, Réunion des musées nationaux, 1992, p. 172
↑Claude Monet et ses amis : œuvres choisies du Musée Marmottan et de collections privées : [exposition] Lausanne du 28 mai au 26 septembre 1993, p. 132