Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Adolf Burger est arrêté par la Gestapo le pour avoir utilisé ses compétences d'imprimeur pour réaliser de faux certificats de baptême à la suite d'une suggestion d'amis communistes. Il est envoyé à Auschwitz avec sa femme Gisela, qui y est gazée, puis est transféré à Sachsenhausen, où on le charge de mettre au point de fausseslivres sterling destinées à être larguées sur le Royaume-Uni en vue de déstabiliser l'économie britannique dans le cadre d'une opération secrète appelée opération Bernhard[2]. Cette première étape étant un succès, les nazis exigent de ses camarades et lui qu'ils s'attaquent au dollar, mais des sabotages d'un Néerlandais à l'aide de gélatine empêchent la réussite de cette mission avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L'armée rouge approchant de Berlin, Adolf Burger est transféré avec les 137 autres membres du Sonderkommando Bernhard dans l'urgence à la mi mars d'abord dans une galerie secrète du camp de Mathausen. Puis, à partir du 23 avril 1945, dans un camp annexe de celui de Mathausen, le camp de Schlier, entre Linz et Salzbourg ou sont notamment produits les moteurs et carburant de la fusée V2 par des républicains espagnols emprsisonnés[3].
La dégradation de la situation est telle que fin avril 1945, les autorités allemandes prennent la décision de liquider toutes les preuves de l'opération : les billets doivent être détruits sauf les plus aboutis et les faussaires physiquement éliminés en principe en les enfermant dans une galerie remplie d'explosifs[3].
Du au , ils sont finalement redirigés vers la camp satellite d'Ebensee ou les SS ayant disparu à la suite de l'effondrement du régime nazi, les 15 000 prisonniers ont pris la direction du camp. Ils sont libérés par les Américains le [3].
↑ ab et cFrançois Kersaudy et Yannis Kadari, « L'illusion de la forteresse alpine », Le Monde, vol. Dossier Hors Série. Histoire et Civilisations : les secrets du IIIème Reich, no 29, , p. 166-193