Phrases S : S22 : Ne pas respirer les poussières. S45 : En cas d’accident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (si possible, lui montrer l’étiquette). S36/37/39 : Porter un vêtement de protection approprié, des gants et un appareil de protection des yeux/du visage.
Originellement, l'acide iboténique a été isolé, en 1960, de Amanita ibotengutake au Japon. A. ibotengutake est très semblable à A. pantherina.
Psychopharmacologie
Quand de l'acide iboténique est ingéré, une petite portion est décarboxylée en muscimol. L'acide iboténique produit des effets enthéogéniques chez l'être humain à des doses de la gamme de 50–100mg[5]. Le pic d'intoxication est atteint approximativement 2-3 heures après une ingestion orale[6] et consiste en un ou tous les symptômes suivants :
hallucination visuelle et perceptions sensorielles altérées ;
contractions musculaires (communément classées à tort comme des convulsions).
Ces effets perdurent généralement 6 à 8 heures selon la dose ingérée[7].
Usages dans les rituels chamaniques
L'acide iboténique (couplé aux autres substances comme le muscimol trouvé dans Amanita muscaria et Amanita pantherina) est un produit commun dans les rituelschamaniques. Le muscimol est excrété inchangé et de manière relativement importante dans les urines et il y a des soupçons avérés de chamanes réutilisant ces urines à des fins d'états de transe et même du reste de la tribu utilisant ses urines de chamane[8],[9].
↑Philippe Silar et Fabienne Malagnac, Les champignons redécouverts, éditions Belin, , 231 p. (ISBN978-2-7011-5902-7), chap. 9 (« Champignons et alimentation »), p. 174