Achille Allier exerce les activités d'archéologue, de lettré et de dessinateur illustrateur. Il dirige la revue Art en Province, qu'il fonde en 1835[1]. La reineMarie-Amélie de Bourbon-Siciles apprécie plusieurs de ses dessins et acquiert « La jeune fille de la garde » en 1835.
Il publie en 1833 le premier tome de L'Ancien Bourbonnais, mais meurt en 1836 d'une congestion cérébrale avant la parution du second tome. Ce dernier est achevé et publié par l'historien moulinois Adolphe Michel, à partir des nombreuses notes laissées par Achille Allier.
Publications
Esquisses bourbonnaises, ouvrage de 1831 doté d’illustrations de sa main (scènes de la vie rurale).
La vie et les miracles (1836), grand dessin en couleurs consacré au bienheureux saint Pourçain (une réédition en chromolithographie de cette œuvre, par Desrosiers, en 1855, fut récompensée lors de l'exposition universelle).
Une plaque a été apposée sur le lieu de sa naissance à Montluçon, au 18 de la rue Notre-Dame. Une rue de Bourbon-l'Archambault porte son nom et un buste dressé sur un pilier rappelle son souvenir, près de l'église. Le collège de Bourbon l'Archambault porte son nom depuis 1995.
Un « Prix Achille-Allier », créé en 1991 par le conseil général de l'Allier et dont le but est de récompenser tout travail documentaire concernant l'Allier et le Bourbonnais, est décerné chaque année[2].
Notes et références
↑La revue continuera à paraître pendant une quinzaine d'années après sa mort.