Comme les autres représentants du genreAbra, Abra alba a une coquille blanche et fragile. Sa taille peut atteindre 25 mm[5] mais est en moyenne de 15 mm. Il se nourrit de détritus[5].
Habitat, répartition
Il s'agit d'une espèce dominante sur les fonds vaseux et sablo-vaseux, entre le niveau des basses mers et 70 m de profondeur (maximum 521 m de profondeur[5]).
Les ichtyologues constatent une remontée vers le nord de l'espèce, probablement en raison du réchauffement des eaux marines, dans le contexte du réchauffement climatique[6].
Toxicologie, écotoxicologie
C'est un animal filtreur qui se montre sensible à certains polluants, dont pétroliers.
On a montré après la marée noire de l'Amoco Cadiz que cette espèce a mis plus de 10 ans à reconstituer ses populations en baie de Morlaix, où elle est présente à raison d'une biomasse de 10 à 11 grammes par mètre carré (moyenne annuelle de la biomasse en poids sec décalcifié)[7] Le déficit de production dans les 11 années qui ont suivi la marée noire peut avoir affecté la biomasse des poissons se nourrissant de cette communauté[7].
↑ a et b(en) J-C Dauvin, « Report The fine sand Abra alba community of the bay of morlaix twenty years after the Amoco Cadiz oil spill », Marine Pollution Bulletin, vol. 36, no 9, , p. 669-676 (DOI10.1016/S0025-326X(98)00058-7).
(en) Wood, 1802 : Observations on the hinges of British bivalve shells. Transactions of the Linnean Society of London, vol. 6, p. 154-176 (texte intégral).