Al-Lahim est né dans la région très conservatrice du Qassim. Jusqu'à la fin des années 1990, Al-Lahim, qui est titulaire d'un diplôme en charia, était enseignant d'arabe ainsi qu'un islamiste actif au sein de Al-Sahwa-al-Islamiyya. Il est marié et père de deux enfants[2],[3],[4].
Il s'est engagé pour les droits civils après avoir fréquenté l'école de Charia de Riyad. Selon les analystes de son travail, Al-Lahim est efficace car « Il ne produit pas seulement des arguments juridiques efficace, il comprend également les forces conservatrices qui tiennent le manche du marteau ».[réf. nécessaire]
Le , Al-Lahim est arrêté par les autorités Saoudiennes pour la défense de trois militants réformistes, accusés de « faire des déclarations et de recueillir autant de signatures que possible pour des pétitions », d'appeler à des réformes dans le Royaume ainsi qu'à l'adoption d'une monarchie constitutionnelle en utilisant une « terminologie occidentale »[5]. Les trois militants et Al Lahem furent libérés au début d' à l'intervention du Roi Abdullah[6].
En 2005, il a défendu un professeur de lycée, Mohammad Al-Harbi, condamné à 750 coups de fouet en public pour s'être moqué de la religion en s'exprimant contre le terrorisme[7],[8]. Al-Harbi reçut plus tard une grâce royale, et toutes les charges furent abandonnées[9],[10].
En 2007, Al-Lahim défendit la victime d'un viol connu comme l' « affaire du viol de Qatif », condamnée à 200 coups de fouet en public, et dut faire face à une radiation[11]. Il fut suspendu de l'affaire et sa licence d'avocat fut révoquée. Il fut inculpé pour avoir critiqué le système judiciaire et pour avoir conduit une campagne activiste dans les médias[12]. Sa licence lui fut rendue plus tard[13]. Les persécutions qui visèrent Al-Lahem furent vivement critiquées par Amnesty International[14].
Une interdiction de voyager est prononcée à l'encontre d'Al-Lahim depuis 2004. Elle est dénoncée par les organisations pour la défense des droits de l'homme[15].
Il a commencé à écrire une colonne pour le Okaz Journal en [réf. nécessaire].
Notes et références
↑Nathaniel Rosenblatt, Abdul Rahman al-Lahim, Middle East Quarterly, Spring 2008, p. 96