Général et ministre de l'Intérieur de la Jamahiriya arabe libyenne, il démissionne le , peu après le début d'une importante insurrection. Il était jusqu'alors considéré comme un fervent partisan de Mouammar Kadhafi ou même le no 2 du gouvernement libyen. Il pousse alors les forces armées à se joindre aux insurgés.
Auparavant ministre de la Sécurité publique, il assiste à une importante réunion avec l'ambassadeur britannique en Égypte en 1992 où il demande des excuses pour l'implication de la Libye dans le meurtre de la policière Yvonne Fletcher en 1984 et propose d'extrader ses assassins ; il admet également l'appui de la Libye à l'IRA et offre une compensation pour ses victimes.
Après confirmation qu'Younès a en effet fait défection du côté des rebelles, il est nommé commandant en chef de l'Armée de libération nationale. Toutefois, Younès est finalement congédié à cause d'inquiétudes quant à sa relation avec le gouvernement de Tripoli.
Il est assassiné dans des conditions obscures le .