En 956, un ermitage est mentionné dans un acte de donation promulgué par le roi Otton Ier. Il s'agit d'une chapelle troglodyte consacrée à Saint Michel, située dans les forêts au-dessus de l'abbaye et aujourd'hui nommée Volkmarskeller.
Dans les années 1130, le comte Burchard de Blankenburg, vassal de l'abbaye de Quedlinbourg, offrit plusieurs domaines pour la création d'un monastère selon la règle de saint Benoît, avec la permission de l'abbesse Béatrice II(de), une fille du comte Hermann Ier de Winzenbourg. La donation a été confirmée par le pape Innocent II en ; la nouvelle abbaye se déplacera quelques années plus tard près de Michaelstein, à son emplacement actuel. En 1147, Béatrice II a remis les possessions à l'ordre cistercien à Kamp, approuvé par le pape Eugène III en 1152. L'abbaye connaît une prospérité immédiate et acquit de nombreux terrains dans les environs.
Les restes mortels de [[:Béatrice de Gandersheim|Béatrice Modèle:Iere]] (de), fille de l'empereur Henri III, ancienne abbesse de Quedlinbourg et de Gandersheim morte en 1061, sont emmurés dans la paroi extérieure de l'église abbatiale baroque, dans l'aile ouest du monastère.
À la suite d'une délibération du , le gouvernement de Brunswick décide, sur la recommandation du président de la Chambre Griepenkerl, d'installer une écloserie de truites, saumons et de loches franches.
En 1945, la réforme agraire impose l'exproriation et la division des terres de la propriété monastique. En 1968, la restauration de l'édifice commence à l'initiative de l'orchestre de chambre Telemann(de) et de son chef Eitelfriedrich Thom(de). En 1977 est fondé un institut culturel et de recherche consacré à la musique classique du XVIIIe siècle. En 1988, un musée présente une collection d'instruments de musique principalement historiques. En 1997, l'institut devient un institut public. En 2001, le conservatoire de Saxe-Anhalt s'installe dans l'ancienne abbaye. L'orchestre devient alors de plus en plus autonome. Après la mort d'Eitelfriedrich Thom, sa veuve reprend l'orchestre sous son premier nom, sans rapport avec l'abbaye.
Notes et références
↑(la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 327 & 328.