En habile diplomate, il se rapproche de l’aristocratie hivernante, précisément du roi Léopold II de Belgique auquel il bâtit sa villa « Léopolda » à Villefranche-sur-Mer.
Au cours de sa carrière et suivant les tendances de la mode du moment, il utilise une grande diversité stylistique : Renaissance italienne au cap Ferrat (villa du roi des Belges et villa Ephrussi de Rothschild), néo-classicisme Louis XV à Nice (villa La Victorine), néo-Louis XVI à Beaulieu-sur-mer (villa Gordon Bennet).
En 1910, son fils Gaston devient son collaborateur.
À partir de 1920, les architectes, « père et fils », vont se tourner vers un style plus épuré en créant des édifices et des décorations Art déco comme l'intérieur du Casino municipal de Nice (aujourd'hui détruit).
Il réalise aussi, en collaboration, plusieurs immeubles dans le centre-ville niçois parmi lesquels, Les Palmiers au 9, rue Frédéric Passy en 1928, et le Palais Alphonse Karr à l’angle de la rue Rossini en 1936.
Préface de Pierre Aubour, Travaux d’architecture d'Aaron et Gaston Messiah architectes, éditions d’Architecture, industrie et économie rurale, Strasbourg, 1930-31.