La 8-oxo-2’-désoxyguanosine (8-oxo-dG), ou 8-hydroxydésoxyguanosine (8-OHdG), est un désoxyribonucléoside résultant de l'oxydation de la désoxyguanosine dont le taux urinaire est utilisé comme marqueur biochimique du stress oxydant[2] et de l'efficacité des systèmes de réparation à l'œuvre pour en limiter les effets sur l'organisme. On la retrouve en particulier chez les fumeurs ainsi que chez les patients atteints de diverses maladies[3] telles que des cancers et dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson[4].
↑(en) Marcus S. Cooke, Mark D. Evans, Karl E. Herbert et Joseph Lunec, « Urinary 8-oxo-2′-deoxyguanosine — Source, significance and supplements », Free Radical Research, vol. 32, no 5, , p. 381-397 (PMID10766407, DOI10.1080/10715760000300391, lire en ligne)
↑(en) Hiroshi Kasai, « Analysis of a form of oxidative DNA damage, 8-hydroxy-2′-deoxyguanosine, as a marker of cellular oxidative stress during carcinogenesis », Mutation Research/Reviews in Mutation Research, vol. 387, no 3, , p. 147-163 (PMID9439711, DOI10.1016/S1383-5742(97)00035-5, lire en ligne)
↑(en) Takashi Iida, Akiko Furuta, Masatou Kawashima, Jun-ichi Nishida, Yusaku Nakabeppu et Toru Iwaki, « Accumulation of 8-oxo-2′-deoxyguanosine and increased expression of hMTH1 protein in brain tumors », Neuro-Oncology, vol. 3, no 2, , p. 73-81 (PMID11296483, PMCID1920610, DOI10.1093/neuonc/3.2.73, lire en ligne)