La division reste stationnée autour du saillant de Saint-Mihiel jusqu'en , où elle est transférée sur Verdun participant aux combats des mois de juin et de juillet autour de Fleury. Au cours de l'automne 1916, la 6e division d'infanterie bavaroise est déplacée dans la Somme et combat vers Flers, avant d'occuper un secteur calme en Artois. En 1917, la division est engagée à Arras, puis en novembre dans les derniers combats de la bataille de Passchendaele. En 1918, La division est engagée dans l'offensive Michael, puis est transférée sur le front belge avant de participer aux combats défensifs de l'été et de l'automne dans la Somme. Après la signature de l'armistice, la division est transportée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 134.
4 - : arrivée de la 11e, puis de la 12e brigade d'infanterie bavaroise dans la région de Rémilly, puis concentration.
20 - : engagée dans la bataille de Morhange, combat à la droite de la 5e division d'infanterie bavaroise vers Delme et Prévocourt. Poursuite des troupes françaises et franchissement de la frontière.
- : après quelques jours de réorganisation, la division combat lors de la bataille du Grand-Couronné et progresse vers Champenoux avant d'être bloquée. À partir du , retrait du front et concentration vers Metz.
- : la division occupe en alternance avec des périodes repos un secteur du front dans la région de Chauvoncourt, de Spada et de Lamorville.
1916
- : retrait du front de la 11e brigade d'infanterie bavaroise, mouvement par Longuyon vers Verdun. Engagée à partir du dans la bataille de Verdun avec l'Alpenkorps dans l'attaque de l'ouvrage de Thiaumont et subit de lourdes pertes[2]. Le , la 11e brigade est retirée du front et mise au repos.
13 - : la 12e brigade d'infanterie bavaroise est transférée du saillant de Saint-Mihiel et engagée à partir du dans le secteur de Fleury-devant-Douaumont. Elle subit des pertes très lourdes lors de cet engagement[2].
2 - : la division complète est en ligne dans le secteur de Fleury-devant-Douaumont, violents combats avec des pertes importantes.
- : retrait du front, occupation d'un secteur dans le massif de l'Argonne. Puis la division est retirée du front et transportée par V.F. dans la Somme.
- : retrait du front, engagée dans la bataille d'Arras vers Oppy, Fresnoy-en-Gohelle, Acheville. Au cours des combats, la division subit, avec des pertes, plusieurs attaques aux gaz. Puis organisation et occupation d'un secteur du front dans la région à partir du .
- : retrait du front, mouvement vers les Flandres. À partir du , engagée dans la bataille de Passchendaele dans la région de nord-est de Langemark.
: attaque britannique, la division est repoussée de Poelkapelle. Pertes importantes durant les combats.
8 - : retrait du front, réorganisation et repos.
- : en ligne au sud du canal de La Bassée. Au cours de cette période, la division subit plusieurs attaques aux gaz. Le , la division est relevée par la 4e division de remplacement(en)[3].
- : repos et instruction dans la région de Lille. À partir du , mouvement par étapes vers Cambrai.
20 - : engagée dans l'offensive Michael dans la région de Bullecourt, attaques allemandes le et les jours suivants avec de fortes pertes et des gains territoriaux minimes[3].
- : retrait du front, transport par V.F. en Belgique.
4 - : relève de la 214e division d'infanterie au sud de Dixmude face aux troupes belges. Le , attaque par trois fois du front belge sans réussite et en laissant de nombreux prisonniers[3].
20 - : retrait du front, repos dans la région sud de Bruges.
- : retrait du front, mouvement vers la Somme. Repos dans la région de Roye, puis à partir du relève de la 206e division d'infanterie au bois des Loges[4]. Repli devant la progression des troupes alliées et combats défensifs vers Campagne, Matigny et Essigny-le-Grand.
: violente contre-attaque allemande sur Essigny-le-Grand[4]. En ligne jusqu'à la signature de l'armistice. La division est ensuite transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 666.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)