Le : création, à Cherbourg, du 5e régiment d'infanterie de marine par dédoublement du 1er régiment d'infanterie de marine. C'est pour cela que son drapeau porte les inscriptions, Bomarsund 1854, Pei-Ho 1860, Puebla 1863, Sontay 1883.
: le 5e régiment d'infanterie de marine prend l'appellation de 5e régiment d'infanterie coloniale ; il prend garnison à Lyon en 1912.
En 1914 : casernement à Lyon, appartenant à la 2e brigade coloniale ; 1re Division Coloniale. Il s’illustre lors de la Première Guerre mondiale pendant laquelle il perd 10 952 hommes dont 238 officiers. Cité trois fois à l’ordre de l’armée, il obtient le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918.
Dissout en 1924, le 5e RIC est hâtivement recréé à Bourges en 1939 avec des éléments de réserve[réf. souhaitée]. Il est renforcé en avril 1940 par les 51e, 52e et 53e bataillons de tirailleurs sénégalais et devient le 5e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (5e RICMS)[1]. Il est sous le commandement du colonel Henry Le Bris[2].
Les tirailleurs sont des réservistes âgés et les cadres n'ont pas l'expérience du commandement de troupes africaines. La cohésion de l'unité reste limitée car les soldats de différentes origines n'ont pas eu beaucoup de temps pour s'entraîner ensemble[3].
Engagé dans la campagne de France à partir du avec 3 000 hommes (dont plus d'un tiers d'européens[1]), il combat vaillamment[réf. nécessaire]. Le régiment est cependant le lieu de défaillance. Les tirailleurs fuient souvent vers l'arrière, soit après l'abandon de poste par les soldats et officiers européens[4], soit après la mise hors de combat de leur officier[5].
Le , le 2e bataillon est encerclé par les blindés de la 8. Panzerdivision à Tilloy-et-Bellay. Les Allemands massacrent une dizaine de prisonniers, retrouvés brûlés et pendus à des arbres[6]. Le les 680 survivants, sans munitions, sont contraints de se rendre. Les troupes allemandes accordent aux officiers le droit de conserver leurs armes et rend les honneurs militaires aux débris du régiment[réf. souhaitée].
Le , le bataillon de marche d’Afrique devient le bataillon de marche du 5e régiment d’infanterie coloniale et rejoint l’Indochine avant de devenir le le 5e bataillon d’infanterie coloniale.
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
« Et au Nom de Dieu, vive la coloniale »
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Devise
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Insigne
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Drapeau
Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[7]:
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Sources et bibliographie
Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
Lieutenant Bourdet, Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale pendant la Grande guerre (1914-1918) : d'après documents officiels et souvenirs personnels / lieutenant Bourdet, Paris, Chapelot, , 32 p., lire en ligne sur Gallica.