À la suite de son changement de nom (anciennement « 1re Division blindée canadienne », le gros de l'unité arriva en Grande-Bretagne à la fin du mois de .
La division passa deux années sans événement majeur en Grande-Bretagne avant d'être finalement transférée en Méditerranée en afin d'y rejoindre le 1er Corps canadien.
La division avait fait le trajet sans ses chars ni ses véhicules, récupérant au passage les engins de la 7e division blindée britannique qu'elle relevait en Italie. La majorité des véhicules étaient hors service, ayant déjà servi en Afrique du Nord ou alors étaient en deux-roues motrices, ce qui était inutile en Italie. Il fallait plusieurs mois avant que la division ne soit complètement rééquipée en matériels neufs, notamment en chars Sherman M4. Seule la 11e brigade d'infanterie était totalement équipée au .
La division participa à la Campagne d'Italie jusqu'à la fin de 1944, en jouant un rôle notable lors des batailles sur la Ligne Hitler après la percée alliée du Monte Cassino en mai 1944 ainsi que sur la Ligne Gothique au cours de l'« opération Olive » en . Au cours de la dernière bataille, son unique brigade d'infanterie fut renforcée d'une seconde constituée à partir de renforts et d'unités normalement consacrées à d'autres missions. Parmi celles-ci figurent le 4th Princess Louise Dragoon Guards ainsi que l'unité blindée de reconnaissance de la 1re division blindée canadienne. Comme pour d'autres unités alliées en Méditerranée, les ressources locales furent utilisées afin de constituer une autre brigade d'infanterie, la 12e Brigade d'infanterie canadienne.
En , la division fut transportée, par camions, trains et bateaux depuis Livourne et Marseille jusqu'en Belgique. À son arrivée, la 12e brigade fut dissoute et l'unité rééquipée afin de rejoindre la 1re Armée canadienne juste à temps pour participer à l'offensive finale sur le Rhin.