La 56e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande, créée en 1915, qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle est rapidement transférée sur le front de l'est où elle participe aux combats de l'été repoussant les troupes russes. En , la division est déplacée sur le front de l'Ouest et combat en Champagne.
En 1916, la 56e division est successivement engagée sur la rive gauche de la Meuse, lors de la bataille de Verdun, puis dans la Somme. Durant l'année 1917, elle est engagée dans la région d'Arras, avant d'occuper un secteur du front vers Verdun durant l'automne. En 1918, la division est engagée dans la bataille de la Lys puis participe ensuite aux combats défensifs de l'armée allemande dans les Flandres. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute l'année suivante.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 517.
- : engagée dans la bataille de Champagne dans le secteur de Maison de Champagne[n 1]. La division est retirée du front et réorganisée. À partir du mois de novembre, la division est en ligne au nord de la Main de Massiges. Engagée ensuite dans une contre-attaque sur le mont Têtu[1].
- 1er décembre : retrait du front, repos.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur calme en Champagne au sud de Rouvroy.
1916
- : retrait du front, repos dans la région de Sedan.
1er - : retrait du front, mouvement vers la Somme. Mise en réserve du groupe d'armée du Kronprinz Rupprecht.
13 - : à nouveau engagée dans la bataille de la Somme.
- : occupation et organisation d'un secteur du front sur la Somme.
1917
- : retrait du front, repos dans la région de Saint-Quentin.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur au sud de la Somme dans la région de Biaches. Participe au repli allemand lors de l'opération Alberich et occupe de nouvelles positions au nord de Saint-Quentin[2].
- : retrait du front, mouvement vers Courrières dans la région du bassin minier de Lens.
- : engagée dans la bataille d'Arras, de nombreuses pertes dues à une succession d'actions locales. Pendant cette période, la division est renforcée par l'arrivée de plus de 1 000 hommes[2].
- : occupation et organisation d'un secteur du front dans cette région.
1er juillet - : retrait du front, repos dans la région de Buzancy et de Grandpré ; puis repos à partir du mois d'août dans la région de Carignan.
- : mouvement vers la Woëvre, renforcement du front de Verdun à l'est de Vaux. Occupation en septembre d'un secteur entre le bois des Chaumes et Beaumont.
- : retrait du front, repos.
- : mouvement de rocade, occupation d'un secteur sur la rive gauche de la Meuse vers le bois de Cheppy.
1918
- : retrait du front par extension du front de la 13e division de réserve ; repos et instruction.
- : retrait du front, repos dans la région de Bruges.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la région d'Ypres.
- : mouvement de rocade, occupation d'un secteur à l'est de Roubaix, après quelques jours de repos, la division est à nouveau en ligne dans le secteur de Saint-Genois[3].
: la division est stationnée à l'est d'Avelgem. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)