Le 18e Corps d'Armée est un corps de l'armée française.
Il est créé en 1873 et regroupe les unités de la 18erégion militaire. À la mobilisation de 1914, il est rattaché à la IIe armée. Il est de nouveau mobilisé en 1939.
- : engagé dans la première bataille de l'Aisne. Violents combats vers La Ville-aux-Bois, Corbeny, Craonne, Craonnelle et sur le plateau de Vauclerc, vers la ferme Hurtebise. Stabilisation du front et occupation d'un secteur entre le bois de Beau Marais (inclus) et la route Passy - Ailles.
: attaques allemandes vers le bois de Beau Marais, Craonnelle et la ferme Hurtebise.
12 - : attaques françaises vers le moulin de Vauclerc et les fermes Hurtebise et de la Creute.
: réduction du front à droite jusqu'à l'ouest du bois de Beau Marais.
: extension du secteur à gauche, jusqu'à l'écluse de Moussy-sur-Aisne.
: attaque allemande.
2 - : combats vers la ferme du Metz.
: nouvelle extension du secteur à gauche jusqu'au confluent de l'Aisne et de la Vesle (guerre des mines).
: secteur réduit à gauche jusqu'à l'Épine de Vedegrange.
: attaque allemande sur la Galoche.
1918
8 - : retrait du front ; mouvement vers Châlons-sur-Marne, puis vers Arcis-sur-Aube. À partir du , instruction dans les régions de Chavanges et de Vertus.
- : transport par V.F. vers Monchy-Humières. Le 1er avril, engagé dans la seconde bataille de Picardie vers Cuvilly. Combat dans les bois de Mareuil et d'Épinette. Puis occupation et organisation d'un secteur entre Berlière et Rollot.
au : retrait du front et mouvement vers Venette. À partir du , engagé dans la troisième bataille de l'Aisne, entre l'Oise et la région de Nampcel. Combat vers le mont de Choisy, résistance sur le front pont de la Motte, Pimprez.
- : à la suite de la bataille du Matz, le front est ramené sur la ligne Bailly, Tracy-le-Val, abords est de la ferme Quennevières. Défense de ce front et travaux d'organisation de positions au nord de Lacroix-Saint-Ouen.
Du au 1er août : extension du front à droite jusque vers Autrêches.
- : engagé dans la poussée vers la position Hindenburg. Progression dans la vallée de l'Oise ; combats de Babœuf, de Quierzy, de Pont-à-la-Fosse. Puis organisation d'un secteur vers Barisis-aux-Bois et la région est de Tergnier.
↑Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 349 p. (ISBN2-7178-4149-0), p. 142-143.
AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).