13e régiment d'infanterie vieux-prussien

13e régiment d'infanterie vieux-prussien
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Siège
Pays

Le 13e régiment d'infanterie est un régiment d'infanterie brandebourgeois-prussien formé en 1685 à Soest, en Westphalie, sous le nom de régiment à pied Varenne composé de réfugiés huguenots. Il a ensuite des sites dans la Marche de Brandebourg et enfin à Berlin .

Histoire

En 1685, après l'édit de Fontainebleau, le régiment est constitué à Soest, dans le comté de La Marck, à partir de réfugiés religieux français. Le premier commandant fut le colonel Jacques L'Auiuonier marquis de Varenne. Quelques années plus tard, une partie des membres du régiment passa au nouveau régiment huguenot à pied Wylich. En 1724, le régiment est mis en garnison à Berlin. Les recrues sont originaires du Havelland (Glien, Löwenberg (de), Oberbarnim ainsi que de la Prignitz avec Friesack, Rhinow, Plauen, Havelberg et Brandenburgisches Domstift)[1].

Chefs de régiment

Évaluation

Le régiment est considéré comme l'une des meilleures unités de l'armée prussienne du XVIIIe siècle. En raison de ses performances extraordinaires, il est autorisé à se classer juste après le régiment le plus ancien (1806 : no 1)[2]

Personnalités

Un membre éminent du régiment est le Suisse Ulrich Bräker, qui, dans sa description littéraire « Der arme Mann im Tockenburg (de) », reflète de manière radicale les méthodes publicitaires prussiennes et les conditions sociales et de guerre[3]. En même temps que Bräker, les deux seuls simples mousquetaires originaires du cœur des terres prussiennes dont il existe des témoignages écrits de l'époque de la Guerre de Sept Ans servaient dans le même régiment « Itzenplitz »[4]. Le commandant de Berlin et général Egidius Ehrentreich von Sydow (de) est lieutenant-colonel dans le régiment en 1710[5].

Dissolution

Le régiment est dissous par capitulation en 1806 comme 13e régiment à pied von Arnim. Le 1er bataillon se rend le 28 octobre près de Prenzlau, le 2e bataillon capitule le 4 novembre près de Pinnow, le 3e bataillon près de Stettin[6].

Uniforme, équipement

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, l'uniforme régimentaire se compose d'une veste d'uniforme bleue avec des poignets et des remises blanc jaunâtre et des poignets de jupe rouges. La casquette des grenadiers ailés est bleue et blanche, avec des garnitures en laiton argenté avec un pompon blanc. Le drapeau régimentaire est noir avec des flammes bordeaux[2].

Bibliographie

  • (de) Hans Bleckwenn, « Die friderizianischen Uniformen: 1753–1786 », Die bibliophilen Taschenbücher, Dortmund, Hardenberg, no 444,‎ ,  101 ff. (ISBN 3-88379-444-9) — Licence des éditions Osnabrück sous le titre Das altpreussische Heer. Partie 3, vol. 3, 4 et 5). 

Liens externes

Références

  1. Vgl. Curt Jany et Eberhard Jany, Geschichte der Preußischen Armee vom 15. Jahrhundert bis 1914, vol. Band 1, Osnabrück, Biblio Verlag, , p. 296ff
  2. a et b Hans Bleckwenn, Die friderizianischen Uniformen: 1753 - 1786 : Die bibliophilen Taschenbücher, vol. Nr. 444, Dortmund, Hardenberg, (ISBN 3-88379-444-9), p. 101
  3. Volltext: Ulrich Bräker, « Lebensgeschichte und Natürliche Ebentheur des Armen Mannes im Tockenburg » Zur Einordnung von Bräkers Regiment vgl. Helmut Eckert et Ulrich Bräker, Archivalischer Beitrag zu Ulrich Bräkers Erzählungen seiner Soldatenzeit : Das Leben und die Abentheuer des armen Mannes im Tockenburg, Osnabrück, Biblio-Verlag, (ISBN 3-7648-0837-3), p. 1–39
  4. Christian Zander: „einen Hund estemiert man beßer...“ Preußische Soldatenbriefe (1747–1758). In: Ders.: Fundstücke – Dokumente und Briefe einer preußischen Bauernfamilie (1747–1953). Kovač, Hamburg 2015, (ISBN 978-3-8300-8555-3), S. 15–158.
  5. Kurt von Priesdorff: Soldatisches Führertum. Volume 1, Hanseatische Verlagsanstalt Hamburg, o. O. [Hambourg], o. J. [1937], (de) « Publications de et sur 13e régiment d'infanterie vieux-prussien », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)., p. 174, Nr. 244.
  6. Wilhelm von Voß, Die Regiments-Namen der altpreußischen Armee; Berlin 1904; Verlag Eisenschmidt; 95 pages