Elles se situent dans la mer Égée, au large de la côte de l'Asie Mineure (la région antique de l'Éolide), entre Bademlin (l'ancienne Canae) et Aliağa (l'ancienne Cymé) et face à l'ile de Lesbos. Autrefois au nombre de trois, elles ne sont plus que deux Garep et Kalim, la troisième ayant été depuis reliée au continent par accumulation de sédiments[1],[2]
Histoire
La bataille navale des Arginuses est l'un des derniers épisodes de la guerre du Péloponnèse, un des derniers sursauts d'Athènes avant son écrasement final en 404 av. J.-C.[3]. Lors de cette bataille, les Athéniens, commandés par huit généraux, défirent la flotte des Spartiates commandée par Callicratidas en 406, mais une tempête empêcha les Athéniens de recueillir leurs dépouilles : en rentrant à Athènes, tous les généraux furent condamnés à mort pour cela[3]. Socrate s'illustra en prenant leur défense au cours du procès[3].
↑ ab et cCatherine Grandjean (dir.), Gerbert S. Bouyssou, Véronique Chankowsky, Anne Jacquemin et William Pillot, La Grèce classique : D'Hérodote à Aristote, 510-336 avant notre ère, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , chap. 7 (« La guerre du Péloponnèse (431-404) »), p. 271 et 278-279.