Elle est actuellement inhabitée et interdite d'accès. L'île fait partie de la commune d'Hyères.
Description
Quatre batteries, équipées de 4 ou 8 canons, quadrillaient cette île : du nord, du sud, du centre, et de l'est. Les réduits de trois d'entre-elles sont encore visibles : ce sont des corps de garde crénelé modèle 1846, pour 40 hommes (n°2) au nord et au sud, et pour 20 hommes (n°3) à l'est[3]. La batterie du centre est désactivée vers 1794, mais dotée, sous le premier Empire, d'un corps de garde et d'un magasin à poudre[4] ; ceux-ci sont aujourd'hui en ruines.
Anecdotes
L'île possède la réputation d'être infestée de rats[5], certains allant jusqu'à prétendre que l'accostage y serait dangereux. Cette légende a le mérite de maintenir les curieux éloignés et ainsi de faire respecter l'interdiction formelle d'accostage.
Histoire
La flotte anglo-hollandaise réalise une incursion le , durant la guerre de succession d'Espagne. Les marins débarqués y gardent le bétail appartenant au commandant de Port-Cros avant de s'enfuir.
Un espace est organisé au moment de l'expédition du Tonkin pour accueillir les malades contagieux mais il ne fut jamais utilisé.
↑Émile (1876-1938) Auteur du texte Jahandiez, Les Îles d'Hyères : monographie des Îles d'Or, presqu'île de Giens, Porquerolles, Port-Cros, île du Levant : histoire, description, géologie, flore, faune / par Emile Jahandiez,... ; ill. par Albert Jahandiez ; avant-propos de M. Charles Richet, (lire en ligne)