Évangile et Liberté est issu de la fusion en 1913[1] de deux journaux nés au début de l’année 1886 : Le Protestantisme libéral et La Vie nouvelle[2],[3],[4]. Hebdomadaire jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le journal devient ensuite bimensuel.
À partir de 1965, Évangile et Liberté organise chaque année des journées libérales sur des thèmes variés ayant trait au protestantisme libéral. Plusieurs groupes de lecteurs organisent des rencontres à travers la France ainsi que des conférences[5],[6],[7].
Le , Évangile et Liberté devient une association loi de 1901[8]. L'association collabore avec plusieurs paroisses protestantes libérales[9],[10],[11].
En 1985, le bimensuel devient mensuel. En 2009, le journal fusionne avec Le Protestant, le mensuel des libéraux de Suisse romande, fondé en 1831 à Genève[12],[13].
En 2017, un livre collectif est paru chez Van Dieren reprenant plusieurs contributions de la rubrique "Des mots qu'on n'aime pas"[14].
En octobre 2023, le dernier numéro d'Évangile et Liberté paraît[1]. Le Conseil d'administration dépose le bilan en novembre 2023 et le tribunal de commerce de Montpellier prononce la liquidation judiciaire en janvier 2024[15]. Le conseil d'administration en explique les raisons dans son article « Autopsie d'une mort annoncée »[16] paru dans le dernier numéro du mensuel.
En mars 2024, deux nouvelles associations, l'Union protestante libérale et progressiste[17],[18],[19] et l'Association des journées du protestantisme libéral[20],[21] annoncent prendre le relais de l'association Évangile et Liberté pour « la diffusion et le rayonnement des valeurs du protestantisme libéral et progressiste » et l'organisation des journées d'octobre à Sète[22],[23].