L'évérolimus est un inhibiteur du système mTOR, un médicament immunosuppresseur dérivé de la rapamycine (sirolimus) utilisé également comme agent antitumoral en oncologie et en neurologie.
L'évérolimus est synthétisé à partir de 40-O-(2-hydroxy)éthyl-rapamycine et 2,6-di-tert-butyl-méthylphénol (BHT) ; le brevet, déposé par les laboratoires Novartis, de Bâle, est approuvé en mars ou [2].
Pharmacologie
L'évérolimus est un inhibiteur du système mTOR — de l'anglais : mammalian target of rapamycin — biodisponible par voie orale[3], initialement étudié contre le rejet des greffes cardiaques[4] et rénales[5].
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Étudié depuis le début des années 2000 pour l'enrobage de stents[7], réduisant ainsi notablement leur resténose, le dispositif médical, conçu en collaboration entre Novartis, pour le principe actif, et initialement Guidant, racheté par Boston Scientific, et Abbott pour le matériel médical, est agréé en Europe depuis 2006[réf. souhaitée], et aux États-Unis par la FDA depuis [8].
En 2013 en Europe l'évérolimus obtient une extension d'indication, sous le nom de spécialité Votubia des laboratoires Novartis, pour réduire le volume des angiomyolipomes rénaux associés à une sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), « dans la prise en charge des patients qui ne nécessitent pas d'intervention chirurgicale immédiate (néphrectomie ou embolisation) »[13] et aussi pour maîtriser le volume des astrocytomes subépendymaires à cellules géantes (SEGA) qui se développent dans un tableau de STB[14],[15],[16].
Utilisé pour ces maladies rares, Votubia est classé parmi les médicaments orphelins[15].
Contre-indications
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↑(en) O'Donnell A, Faivre S, Burris HA 3rd, Rea D, Judson I et al., « Phase I pharmacokinetic and pharmacodynamic study of the oral mammalian target of rapamycin inhibitor everolimus in patients with advanced solid tumors », J Clin Oncol, vol. 26, no 10, , p. 1588-95. (PMID18332470, DOI10.1200/JCO.2007.14.0988, lire en ligne [html])modifier
↑(en) Howard J Eisen, Tuzcu EM, Dorent R, Bernhardt P et al.; RAD B253 Study Group, « Everolimus for the prevention of allograft rejection and vasculopathy in cardiac-transplant recipients », N Engl J Med, vol. 349, no 9, , p. 847-58. (PMID12944570, DOI10.1056/NEJMoa022171, lire en ligne [html])modifier
↑(en) Vítko S, Margreiter R, Weimar W, Dantal J et al.; RAD B201 Study Group, « Everolimus (Certican) 12-month safety and efficacy versus mycophenolate mofetil in de novo renal transplant recipients », Transplantation, vol. 78, no 10, , p. 1532-40. (PMID15599319)modifier
↑(en) Grube E, Sonoda S, Ikeno F, Honda Y, Kar S, Chan C, Gerckens U, Lansky AJ, Fitzgerald PJ, « Six- and twelve-month results from first human experience using everolimus-eluting stents with bioabsorbable polymer », Circulation, vol. 109, no 18, , p. 2168-71. (PMID15113533, DOI10.1161/01.CIR.0000128850.84227.FD, lire en ligne [html])modifier
↑(en) Motzer RJ, Escudier B, Oudard S, Ravaud A et al.Record-1 Study Group. et al., « Efficacy of everolimus in advanced renal cell carcinoma: a double-blind, randomised, placebo-controlled phase III trial », Lancet, vol. 372, no 9637, , p. 449-56. (PMID18653228, DOI10.1016/S0140-6736(08)61039-9)modifier
↑N Desse, J Rakotoarivelo, G Pech-Gourg, A Paz-Paredes, D Scavarda, « Astrocytomes subépendymaires à cellules géantes et sclérose tubéreuse de Bourneville : exérèse ou évérolimus ? » Neurochirurgie 2014;60(6):338-339. DOI10.1016/j.neuchi.2014.10.048