Il est le fils de Vincent Maynon d'Invault (1668–1736) et sa seconde épouse, Agnès Bouvard de Fourqueux, mariés en 1712. La première épouse de Vincent Maynon était Catherine Hardouin-Mansart († 1702), mariage sans descendance.
« Physiocrate convaincu et personnage assez ridicule, beau-frère de Trudaine de Montigny, [...] tout [son] mérite se réduisait à être de la faction Choiseul. » (Michel Antoine) Il fit proroger le second vingtième jusqu'en 1772, ce qui souleva de vives remontrances des Parlements et contraignit Louis XV à tenir un lit de justice le afin d'enregistrer l'édit.
Il utilise les expédients ordinaires, tout en préparant des mesures drastiques qui doivent être discutées le aux Conseils des Dépêches et des Finances réunis, après avoir été examinées la veille chez le chancelier Maupeou dans un comité réunissant les membres de ces deux conseils. Mais Maupeou soumet ces projets à une vive critique, que Choiseul combat vainement. À la suite de cette réunion, Louis XV décide de ne pas soumettre les mesures envisagées au Conseil élargi ce qui amène la démission de Maynon d'Invault le . Il est remplacé par l'abbé Terray. L'arrivée de Terray aux finances aura pour conséquence la démission de Choiseul et de son frère Praslin le 24 décembre de l'année suivante.
François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Dictionnaire de la noblesse. Chez La Veuve Duchesne (1775), p. 664.
Jacques Bresson, Histoire financière de la France, Bachelier, 1829, p. 509.
Notice publiée dans Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Dictionnaire des surintendants et contrôleurs généraux des finances, Comité pour l'Histoire économique et financière de la France, 2000 (ISBN2-11-090091-1), XVIIIe siècle, p. 16.
Laurence Croq, « Madame de Fourqueux, femme du monde et écrivain », Histoire et civilisation du livre - Revue internationale, VII, 2011, A travers l'histoire du livre et des Lumières. Études d’histoire du livre offertes au professeur Daniel Roche par ses élèves, ses collègues et ses amis, Frédéric Barbier et Robert Descimon (éd.), p. 157-177.