De nombreux fabricants de bicyclettes parrainent des équipes cyclistes au début du XXe siècle. Elles souffrent pendant la première Guerre mondiale, et certaines usines sont détruites. Elles n'ont plus assez d'argent pour parrainer une équipe. Plusieurs entreprises décident de créer une équipe commune, le consortium« La Sportive », pour maintenir le cyclisme en vie[1],[2]. Alcyon, Armor, Automoto, Clément, La Française, Gladiator, Griffon, Hurtu, Labor, Liberator, Peugeot et Thomann, équipent la moitié du peloton et contrôlent les salaires des coureurs[3].
Dans les Tours de France 1919, 1920 et 1921, tous les cyclistes professionnels sont parrainés par « La Sportive », et parce que les cyclistes amateurs ont peu de chance de gagner, le vainqueur du Tour appartient forcément à « La Sportive »[4]. Eugène Christophe porte le maillot gris de « La Sportive » quand, menant le Tour de France 1919, Henri Desgrange lui octroie le premier maillot jaune[5].
Le consortium disparaît en 1922 lorsque les entreprises redémarrent leurs propres équipes comme Peugeot, Automoto et Alcyon. Pendant les trois années du consortium La Sportive, les sociétés membres reconstruisent leurs équipes et il est possible que des coureurs courent pour ces équipes ainsi que pour La Sportive. En 1925, l'ancienne situation des cyclistes dans des équipes sponsorisées revient sur le Tour de France[6]
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