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Après des études à Amiens, Émile Pinchon rejoint à Noyon ses parents, qui tiennent la tannerie Pinchon-Lefèvre. Puis, après avoir effectué son service militaire, il se marie à Villers-le-Sec (Aisne), le , avec Alice Laurent, fille d’un éleveur de chevaux ; un an après, ils ont un fils, Michel, promis à une carrière de médecin, mais qui meurt en 1927.
Après les années de la Première Guerre mondiale, passées essentiellement dans des sections de camouflage (comme son frère Joseph), où il côtoya d’ailleurs d’autres artistes, il choisit de s’installer à Saint-Mandé.
Même s’il a réalisé quelques toiles, Émile Pinchon s’illustre plutôt dans le domaine de la sculpture, dès les années 1900. Il aime en particulier représenter des chevaux. Quelques-unes de ses œuvres sont conservées à Noyon, au musée du Noyonnais et à l’Historial de la Grande Guerre à Péronne.
Parmi ses œuvres d’avant-guerre, citons la maquette du monument pour la réhabilitation de Jeanne d’Arc, allégorie en plâtre conservée dans la cathédrale Notre-Dame de Noyon, et le Monument au major Otenin, en bronze, installé en 1914 sur un boulevard de Compiègne, envoyé à la fonte en 1941 par les Allemands[1].
Son ultime réalisation monumentale fut un ensemble de 84 panneaux (formant 42 bas-reliefs) pour l'Exposition coloniale de 1931 à Paris. Couvrant près de 500 m2 de surface, ils ont décoré les galeries du bâtiment de la Cité des informations. Quatre de ces bas-reliefs ont pu être sauvés de la destruction et sont conservés dans une salle de l’hôtel de ville de Noyon.