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Né en 1852 à Paris, fils de Charles Lucien Guiard, avocat à la Cour d'appel de Paris, et de Léonie Marie Guillelmine Augier, son épouse, Émile Lucien Guillaume Guiard est le petit-fils de Victor Augier, le neveu et filleul d'Émile Augier, l'arrière petit-fils de Pigault-Lebrun et le cousin germain de Paul et André Déroulède. Son frère Georges, officier et ingénieur, sera marié à Fanny Goüin (fille d'Ernest Goüin) et sa sœur Lucie à André Marin Labiche (fils d'Eugène Labiche).
Attaché à la direction du ministère des Beaux-Arts et bibliothécaire adjoint au musée du Louvre, il se fait connaître en 1875 par son poème Livingstone, couronné par le prix de poésie de l'Académie française[3]. Il se tourne vers l'art dramatique. Plusieurs de ses pièces sont jouées, entre autres à la Comédie-Française et à l'Odéon.
Il est propriétaire de l'hôtel particulier du 2, berge de la Prairie, à Croissy-sur-Seine, construit pour Ernest Goüin.
Émile Guiard meurt prématurément en 1889 à Cannes, à l'hôtel Augusta[4], d'« une maladie de poitrine dont il souffrait depuis deux ans »[5].
↑Décès, , Cannes, relevé du Cercle généalogique du pays cannois, disponible sur Filae
↑« Nécrologie », sur Gallica, La Liberté, (consulté le ), p. 4
Sources
« Émile Guiard », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].
Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1971
Jean-Jacques Weiss, Les théâtres parisiens, 1896
Revue britannique, Volume 2, Dondey-Dupré, père et fils, 1882
Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique..., Volume 1, 1889