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Fils de Charles Gautier, et frère de l'ingénieur Adolphe Gautier (1825-1896), il est surtout le neveu de l'astronome Jean-Alfred Gautier (1793-1881), troisième directeur de l'Observatoire de Genève,
Il étudie d'abord les sciences à l'Académie de Genève, puis la mécanique céleste à Paris avec Urbain Le Verrier. Il voyage en Angleterre, où il collabore notamment avec Herschel, Airy, Milne et Struve, puis passe son doctorat en sciences à Genève (1847).
Il entame ensuite une carrière militaire comme officier du génie et devient instructeur en chef à l'Ecole fédérale du génie de Thoune (1856-1861). Il devient ensuite ingénieur en chef à Cologny, près de Genève (1865).
De 1883 à 1889, il succède à Émile Plantamour comme professeur d'astronomie à l'Université de Genève et comme directeur de l'Observatoire de Genève.
Il fut le père de l'astronome Raoul Gautier (1854-1931).
Œuvre
Emile Gautier s'intéresse principalement aux trajectoires de comètes, à la constitution physique du Soleil, aux protubérences solaires et à la spectroscopie. Il s'intéresse aussi aux planètes et aux nébuleuses. Il est notamment l'auteur d'un Essai sur la théorie des perturbations des comètes en 1847[1]. .Il s'occupe activement du service chronométrique et des relevés météorologiques de l'Observatoire de Genève
Raoul Gautier, Georges Tiercy, L'observatoire de Genève, 1772-1830-1930, Genève, 1930.
Notes et références
↑ ab et cR. Radau, « Revue des publications astronomiques. Astronomischen Nachrichten, nos. 3023-3030 », Bulletin Astronomique, Serie I, vol. 8, , p. 266-272 (lire en ligne)