Élève du violoniste Lucien Capet et de l'altiste Maurice Vieux, Émile Damais commence une carrière de violoniste professionnel, puis rencontre Charles Koechlin et Arthur Honegger (1924) et se lance dans la composition avant de devenir chef d'orchestre (1936). En 1930, son mariage l'amène à se fixer au Havre, il devient alors maître de chapelle de l'Église Saint-Joseph du Havre.
Émile Damais participe au deuxième concert de la Pléiade, avec Apparition, pour chant et orchestre (par l'orchestre de chambre Hewitt)[note 1].
Après la guerre, il enseigne l’histoire de la musique à l'Ecole normale de musique de Paris (1945-87). En 1946, avec le violoncelliste Jacques Serres, Damais fonde les Centres musicaux ruraux pour former ou perfectionner « des étudiants en musique, jeunes professeurs, instituteurs et animateurs de chorales »[2].
Damais a écrit plusieurs ouvrages sur la musique.
Compositions
D'après la nécrologie parue dans Le Monde, « son catalogue est riche de quelque quatre cents œuvres touchant à tous les genres »[3]. Parmi la liste de ses œuvres[4], figurent :
Esquisse symphonique pour saxophone et orchestre, 1944 (aussi : version pour piano)
Cinq Divertissements pour saxophone alto solo, 1946
Le Chemin de la Croix, Oratorio, texte de Paul Claudel, pour chœurs mixtes, grand orchestre, soprano solo, ténor solo, basse, récitant (Concerts Pasdeloup, 1946)
Passion selon saint Mathieu (Limoges, 1948)
Pièces pour orgue : Interlude pour Noël (Musique et Liturgie No 6, 1948)…
Don Gonzalve, tragédie lyrique inédite sur un livret d'André Boll (Paris-Inter, dimanche 21 mars 1948)[5]
Les Sortilèges pour orchestre et trois " Martenot " (Orchestre Lamoureux dirigé par Damais, Paris, janvier 1950)[6]